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École inclusive : il est urgent de travailler avec les organisations syndicales
Article publié le mardi 7 mai 2024.
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Le SE-Unsa et l’intersyndicale (FSU, CFDT, CGT, Snalc, Sud) ont écrit à la ministre de l’Éducation nationale pour lui demander de travailler avec les organisations syndicales sur « l’acte 2 » de l’École inclusive.
 
 
Depuis les annonces du président de la République lors de la Conférence nationale du handicap du 26 avril 2023, le travail interministériel se fait sans les représentants des personnels de l’Éducation nationale. Pourtant, ce sont bien eux qui sont en première ligne pour accueillir les élèves à besoins éducatifs particuliers, dont les élèves en situation de handicap.
 
Pour le SE-Unsa, cet « acte 2 » de l’École inclusive est nécessaire pour répondre aux besoins des élèves tout en garantissant de bonnes conditions de travail aux personnels (enseignants, AESH).



Le contexte

Les mesures envisagées pour l’acte 2 de l’école inclusive sont issues de la CNH (conférence nationale du handicap) du 26 avril 2023. Elles sont pilotées en interministériel, pas uniquement par le ministère de l’Éducation nationale. C’est pour cette raison que l’Unsa-Education a demandé une audience à la ministre des personnes handicapées.
 


Un Ă©change franc

La délégation Unsa-Education a été reçue dans un climat d'écoute.
Le SE-Unsa a pu aborder sans détours des problèmes liés à l’École inclusive qui atteint actuellement un point de rupture, cela pourrait entraîner du rejet. Les personnels évoquent une souffrance liée à la mise en place de l’École inclusive à marche forcée. Nous avons également mentionné l'importance de la prise en compte de la parole des personnels de l’Éducation dont celle des enseignants qui font vivre l’École inclusive.
Le SE-Unsa a rappelé qu’un Acte 2 de l’école inclusive ne pourrait être réussi que s’il apporte une amélioration des conditions de travail des personnels, en plus des conditions d’apprentissage des élèves.
 
La communication des deux ministères (EN et PH) a porté largement jusqu'à présent sur le quantitatif, sans suffisamment tenir compte de la réalité de terrain.
Les deux cabinets semblent travailler ensemble et avoir régulièrement des échanges. 400 millions d'euros sur trois ans vont être déployés par le ministère des personnes handicapées pour les mesures de la CNH pour l’École inclusive.


 
Les PAS (pôle d’appui à la scolarité)

En ce qui concerne les PAS, les 4 départements (02, 21, 28 et 83) préfigurateurs ont des profils différents et vont tester des PAS de manière différente. Un bilan sera fait, raison pour laquelle nous aurons besoin des retours de ces 4 départements.
La question des problèmes liés aux conditions de la mise en œuvre des PAS reste posée, notamment le déploiement concret des 2 ETP du médico-social par PAS. La question des moyens, du type d’intervention, de la formation et des locaux reste entière.
Nous avons demandé à siéger dans les GT MEN, PH, au comité national de suivi de l’École inclusive et dans les comités départementaux de l’École inclusive.


 
L’avis du SE-Unsa

Pour le SE-Unsa, cette rencontre peut être porteuse de prochaines réunions de travail au sein du ministère de l’Éducation nationale mais aussi de celui des personnes handicapées. Sans ce dialogue, les mesures de la CNH se mettront en place sans les personnels, ce que le SE-Unsa refuse catégoriquement.
 

 
 
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