SECTION ACADÉMIQUE SE-Unsa d'AMIENS - 4 RUE PAUL SAUTAI - 80000 AMIENS
Tél. 03 22 92 33 63 - Fax. 03 22 92 50 51 - Por. 06 75 23 65 17 - ac-amiens@se-unsa.org

 
Un autre virus dévastateur.
Article publié le lundi 21 septembre 2009.
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter
Quel enseignant pourra regretter Darcos qui, à la suite de ses prédécesseurs, a multiplié les provocations contre les enseignants tout en mettant l’Education nationale au régime sec ? Luc Chatel, notre nouveau ministre, porte-parole du gouvernement, a sans nul doute déjà mobilisé tout son talent de grand communicant, pour nous faire avaler la même politique. Il a su se présenter comme un homme de dialogue et a d’ores et déjà mis la pédale douce sur une des réformes les plus sensibles : celle du lycée. Mais, c’est le spécialiste des ressources humaines, l’ancien DRH du groupe L’Oréal, qui continuera d’appliquer l’essentiel, à savoir la politique dictée par Bercy. Ainsi, pendant les vacances, la masterisation a été décidée, ce qui risque d’assécher le recrutement d’enseignants titulaires et d’accroître le recours à des personnels précaires. La loi sur la mobilité prévoit le recours à l’intérim dans la fonction publique. La marche vers davantage de précarité dans l’Education nationale est donc déjà bien entamée. Par ailleurs, la suppression de 16000 emplois est plus que jamais à l’ordre du jour. Quel argument Luc Chatel va-t-il pouvoir invoquer pour faire passer la pilule ? La démographie ? Difficile alors que les effectifs se maintiennent dans le premier degré, augmentent dans les collèges, le tout sur fond de natalité florissante. Le déficit budgétaire ? Impossible après les quinze milliards d’euros offerts par l’Etat, sans aucune contrepartie, au système bancaire. 
Ne reste qu’une seule explication. L’obsession qu’a ce gouvernement, quels que soient les ministres qui se suivent, de mettre en place un modèle dogmatique facilement identifiable. Précarité, suppressions d’emplois, on reconnaît bien là les recettes du libéralisme mises en œuvre dans les années quatre-vingts par Reagan et Thatcher. On sait que la France par le passé a pu avoir une guerre de retard. On pourra dire à l’avenir que la France de Sarkozy avait un modèle de retard. A n’en pas douter, il s’agit là d’un mal aussi récurrent que ravageur. Pour vous y opposer, rejoignez le SE-UNSA.
 
 
 
Pétition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
ALC