Une situation sanitaire qui s'impose à nous : 4 semaines, et après ?

L’UNSA-Education des Hauts de France réclamait pour l’Ecole depuis le 8 mars : la demi-jauge dans tous les collèges et lycées de la région, une fermeture rapide et stricte des écoles en cas de besoin, et la vaccination prioritaire des enseignants et des personnels.

Les décisions prises ce soir auraient dû être prises il y a au moins 3 semaines pour notre région.

Enfin, une clarification !

Ce soir, la situation sanitaire s’impose à nous, et c’est bien cette situation globale et des services de réanimation en particulier qui oblige à fermer l’Ecole. Et lorsque l’organisation et le fonctionnement des écoles, des collèges et lycées deviennent trop complexes, il vaut mieux fermer, malheureusement ! C’est aussi reconnaitre que l’Ecole est un lieu de transmission comme un autre, et donc prendre des mesures sur l’Ecole devrait avoir des conséquences bénéfiques sur les chiffres de la pandémie. Les élèves et les personnels seront enfin plus protégés !

Dès lors, l’UNSA-Education des Hauts de France demande que les propos du Président de la République soient suivis des faits, et qu’une vaccination rapide et immédiate soit faite, pour l’ensemble des personnels qui fréquentent les écoles, établissements, et qui sont en contact avec les élèves ( ex : ATSEM, AESH, agents, infirmières, surveillants...)

Nous souhaitons une politique volontariste d’accompagnement et d’équipement matériel des familles et des personnels. Après un an de crise, nous devrions tirer les leçons de ces situations de travail à distance qui concernent les cours mais également le travail des services.

Enfin, nous devons impérativement préparer la fin d’année et en particulier l’orientation, les examens et l’affectation des élèves. Arrêtons l'improvisation de dernière minute ! Des moyens doivent être au rendez-vous jusqu’à la fin d’année mais aussi et surtout à la rentrée prochaine.

La reconnaissance des personnels passera par la fin des suppressions de postes, la revalorisation salariale, et un paritarisme renouvelé, et pas seulement par les mots chaleureux du Président de la République...