C'est un guide qui a donné lieu à de longues discussions entre les syndicats et l'Administration au Rectorat.

Si ce nouveau document est porteur de quelques avancées, il faut cependant rester vigilant sur certains points qui froissent encore : 

c'est le cas des jours de fractionnement : ils ont été déduits du temps de travail annuel ; 1607 heures ramenées à 1593 heures. Ce qui ne signifie pas pour autant que les 14 heures de différence seront transformées en minutes à déduire du temps de travail quotidien. Tous les syndicats se sont opposés à cette mesure et continuent de s'y opposer ! L'Administration  répond que les autorisations d'absence justifiées sont facilement accordées en compensation de ces 2 jours.

Et maintenant voici les points qui mériteraient encore d'être précisés : 

- les "autorisations d'absence de droit" ne font pas mention des 12 jours annuels de stages de formations syndicales

- le nombre de jours octroyés pour la garde d'enfants malades selon les quotités (54, 62 ou 82 %) n'est pas clairement précisé.

En contrepartie, le focus sur les sorties scolaires : ce qui n'est pas écrit, c'est qu'elles ne sont pas obligatoires pour l'AESH qui est en droit de refuser tout dépassement horaire (pause méridienne par exemple). Quand l'AESH accepte de participer à une sortie qui conduit à la modification de son emploi du temps, il y aura une récupération de ce temps supplémentaire. Ce qui est maintenant officiel.

Le temps de l'enfant est celui de l'accompagnement, et pas celui des heures connexes.

Il est bien précisé, et nous le constatons de plus en plus, que l'entretien professionnel est mené par le pilote du PIAL : chef d'établissement ou IEN. Mais il existe encore une petite différence avec le guide national qui précise : "pendant le temps de service et sur le lieu d'exercice".

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En cas de contradiction, c'est le "guide national des AESH" de septembre 2020 qui fait foi.

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