Article publié le mercredi 20 avril 2016.
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Quel est mon temps de travail ?
Du fait de nombre variable de semaines travaillées, le service hebdomadaire peut ne pas être constant, même si la rémunération mensuelle reste fixe. Dans tous les cas, la durée hebdomadaire ne peut excéder 48 h au cours d’une même semaine, ni 44 h en moyenne sur une période de 12 semaines consécutives (jusqu’à 46h maximum sous conditions) et ne peut être inférieure à 35 h pour un temps complet. Au bout d’une année, le total de ces heures travaillées doit être de 1607 h. La journée de solidarité est comprise dans ce forfait. Les jours fériés ne donnent lieu à aucune récupération.
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Qu’en est-il du service de nuit ?
Pour les personnels assurant un service d’internat, le service de nuit est décompté forfaitairement à hauteur de 3 h.
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Quelles sont mes missions ?
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Dans le premier degré : la surveillance et encadrement des élèves pendant tout le temps scolaire, l’encadrement des sorties scolaires, l’animation de la bibliothèque et centre de documentation de l’école, l’aide aux nouvelles technologies, l’aide à l’étude, l’aide à l’encadrement et à l’animation des activités culturelles, artistiques et sportives, l’aide aux dispositifs collectifs d’intégration des élèves handicapés.
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Dans le second degré : la surveillance des élèves y compris pendant le service de restauration et en service de l’internat, l’encadrement des sorties scolaires, l’accès aux nouvelles technologies, l’appui aux documentalistes, l’encadrement et l’animation des activités du foyer socio-éducatif et de la maison des lycéens, l’aide aux devoirs et à l’étude, l’aide à l’animation des élève internes hors du temps scolaire.
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Accompagnement éducatif : Vous aidez les élèves en difficultés dans leur travail. Vous pouvez disposer d’un temps de préparation (au maximum 200 h). Votre année scolaire se répartit sur 36 semaines maximum.
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Pour les arrêts maladie dits « ordinaires », vos droits dépendent de votre ancienneté. Le congé de « grave maladie » est possible après 3 ans de services si la maladie nécessite un traitement et des soins prolongés. Le congé ne peut s’étaler sur une durée de 3 ans : 12 mois à plein traitement et 24 mois à demi-traitement.
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Enfant malade : si les deux parents travaillent, ils ont droit à 6 jours chacun. Si vous élevez seul un enfant, vous avez droit à 12 jours « proratisés » selon la quotité de service.
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Décès du congé, d’un ascendant ou d’un enfant : 3 jours ouvrables, plus le délai de route éventuel.
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Le congé de maternité, de paternité, d’adoption peut être attribué si au moins 6 mois de services. Il est rémunéré à plein traitement.
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Aménagement du travail pour les femmes enceintes : sur demande de l’intéressée et avis du médecin chargé de la prévention.
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Situation de handicap : si vous bénéficiez de la RQTH, vous bénéficiez de droits spécifiques.
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Chèques-vacances (sous couvert d’une participation de l’établissement), Cesu-Garde d’enfant (de 0 à 6 ans) et autres prestations pour faciliter votre vie de famille ou faire face à des situations difficiles (prêts ou aide de secours).
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Droits syndicaux : vous pouvez participer à l’heure syndicale mensuelle et à des stages syndicaux dans la limite de 12 jours/an (prévenir un mois à l’avance sa hiérarchie). Vous avez bien évidemment droit de faire grève.
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Ai-je droit Ă une formation ?
La réponse est OUI et c’est tant mieux ! Pour un temps plein, vous bénéficiez de 200 h de crédit-formation. Ce crédit se déduit des horaires de travail. Dans le cadre de votre projet professionnel, vous pouvez participer au plan d’académique de formation (PAF). Il vous faut l’autorisation de votre chef d’établissement. Vous pouvez bénéficier du DIF : le droit individuel à la formation. C’est un droit à la formation capitalisable, à hauteur de 20h/an pour un temps complet (au prorata pour les temps partiels). Les actions doivent se dérouler de préférence pendant les vacances scolaires. Le DIF peut être utilisé en complément des congés prévus pour la préparation à des examens et concours, la réalisation de bilans de compétence, la VAE, etc. Vous avez le droit de prendre un congé de formation : il est hélas très difficile à obtenir (nous contacter). Si vous l’obtenez, vous serez rémunéré à 85 % du traitement brut.
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Quelles perspectives … après ?
Avec un contrat d’un an renouvelable 5 fois, ce métier n’est pas un emploi à vie ! La préparation de l’avenir est donc primordiale afin de ne pas se retrouver démuni au bout de 6 années. Le mieux est ne de pas attendre la dernière année : il ne faut pas oublier de faire valoir son crédit d’heures pour études, éventuellement d’entamer une VAE, de faire des stages. Vous pouvez aussi passer les concours de la Fonction publique notamment les concours d’enseignement (nous consulter). Vous pouvez bénéficier d’autorisations d’absence, sans récupération, pour préparer et présenter les épreuves des examens et concours auxquels vous êtes inscrits (joindre la copie de la convocation à votre demande).
Très important : la VAE ou validation des acquis de l’expérience. Le but est d’obtenir tout ou partie d’un diplôme à finalité professionnelle en lien direct avec l’activité exercée. Pour l’obtenir, vous devez avoir 3 ans d’ancienneté à temps plein. Votre chef d’établissement vous informera sur la possibilité de VAE et vous orientera vers les services académiques (DAVA) et universitaires (SCUIO) compétents. Un financement est possible selon votre projet.
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Démission : vous devez respecter des délais pour prévenir votre employeur par lettre recommandée (en fonction de votre ancienneté). Attention : pas de droit aux allocations chômage.
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Licenciement : L’administration doit communiquer son intention de vous licencier par lettre recommandée avec accusé de réception. Ce courrier doit contenir les motifs du licenciement et préciser la date d’effet, compte tenu du droit à congé et du délai de préavis. Le licenciement ne peut intervenir qu’à l’issue d’un entretien préalable avec le chef d’établissement.
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Sanctions disciplinaires : blâme ou avertissement. Le pouvoir disciplinaire appartient au chef d’établissement ou au directeur académique. Les Commissions consultatives paritaires (CCP) sont consultées dans pareil cas.