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SE-UNSA HORS DE FRANCE


 Par SE-UNSA HDF
 Le  lundi 22 janvier 2024

Pour être respecté·es, en grève le 1er février !

 

Énième changement de ministre, dénigrement de l’École publique, investissement au rabais, déconsidération des personnels, caricature du métier, réformite aigüe... à quand le respect de l’École publique et de ses personnels ?

La feuille de route éducative de l’ère Macron entraîne tout le système dans une impasse qui tend à détruire les chances des élèves, en particulier les plus fragiles, qui peinent à trouver leur place à l’École de tous.

Par leur choix d’investir insuffisamment et mal, de renvoyer les difficultés et les manques de l’École aux personnels, le président de la République et son gouvernement continuent de pousser à bout ceux qui font l’École. Ils génèrent exaspération et défiance.

Jouer sur les mots, jongler avec les chiffres pour afficher une rentrée scolaire 2024 suffisamment dotée, c’est leurrer sur l’abandon total de suppressions de postes. Les enseignants, CPE, psychologues de l’Éducation nationale, AED et AESH ont à cœur de porter le projet d’une école républicaine émancipatrice pour une société unie et apaisée.

Le SE-Unsa appelle tous les personnels à se mobiliser le 1er février prochain pour exiger du président et de la ministre de respecter l’École publique et laïque, et ses personnels.

Pour le SE-Unsa, c’est une nouvelle considération déplorable des besoins de l’École. C’est une réelle absence de courage que de masquer d’autres choix d’investissement que ceux en faveur de l’École de tous et pour tous.

 

Evidemment l’opérateur public AEFE et le réseau de l’enseignement français à l’étranger ne sont pas épargnés. Nous demandons :

  • La revalorisation des salaires

Pour les détachés, cela passe par la transposition des primes Education Nationale (primes Grenelle) ainsi que par le versement des indemnités statutaires de certaines catégories de personnels qui sont toujours lésés (CPE et PsyEN).

Pour les Personnels de droit local, le SE-Unsa Hors de France demande le versement de l’ISAE et le doublement de cette dernière, sans oublier la transposition de la prime informatique.

  • Une meilleure prise en compte des conditions de vie locale 

Aussi bien pour les personnels de droit local que pour les personnels détachés, l’inflation frappe de plein fouet tous les pays. Le projet de réforme de l’ISVL ou ICCVL notamment, à budget constant, ne répond pas à cette urgence.

  • Une politique volontariste pour le maintien des postes

Le développement du réseau, sans moyen supplémentaire, associé aux difficultés de recrutement du au refus de détachement ont entrainé la fermeture de nombreux postes d’enseignant. L’agence et le réseau des établissements français à l’étranger doivent s’engager en faveur de ces postes. L’an dernier, ce sont près de 230 postes de détachés qui n’ont pas été pourvus !!