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Les conseils d'administration se suivent et se ressemblent à l'agence. Comme le déroulement infini de la lame dont parle le poète, nos conseils portent comme un ressac les exercices budgétaires imposés, ici l'approbation du compte financier, ils charient les alluvions de la solidarité nécessaire qui forme une couche de protection pour des établissements du Liban à la peine.
Le conseil de ce jour mentionne les votations pour ces projets immobiliers bâtis sur des prélèvements sur fonds propres et des avances sur trésor, projets dont on sent parfois les assises incertaines comme un sol humide rend périlleux l'exercice durable du bâti.
Et puis il y a la flottille des conventions diverses qui forment autant d'ajustements financiers utiles pour les personnels , ils forment parfois et c'est heureux des embruns vivifiants pour nos personnels parfois Ă bout de souffle
Nous n'oublions pas la farandole des questions diverses qui tels des oiseaux marins venant des nuées fondent sur ce conseil en piquet...L'Unsa essaie de se modérer de ce côté là .
Alors que retenir de ce conseil au delà de la litanie de ses sujets classiques sinon poétiques ?
Il s'inscrit à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites et dont on est bien obligé de parler car cette réforme impactera plus de 10000 de nos agents si elle vient à être approuvée.
Que ce conseil est celui d'un réseau qui fait la part trop belle aux logiques privées et qui, pour reprendre une métaphore maritime, prend l'eau parfois et s'il ne menace pas de couler, connaît un gîte dangereux à l'image du groupe Odyssey qui connaît des difficultés financières dont la presse se fait écho...Odyssee c'est comme le Pitalugue de Pagnol un navire qui avec son hélice puissante va très vite parfois trop vite au risque que ce soit le bateau qui finisse par tourner autour de l'hélice et les personnels qui aient la tête en bas.
Le gîte c'est aussi la redéfinition laborieuse du barème de l'ISVL, pour la prise en compte pourtant nécessaire de l'inflation et du coût de l'énergie, et l'intégration d'une rallonge qui se fait attendre.
Je ne filerai pas plus longtemps la métaphore, maritime. je nous souhaite simplement de garder le pied marin par temps calme comme pendant la tempête.
Pour l'Unsa-Education, Boris Faure