Mesdames, Messieurs les membres du comité technique,
Monsieur le directeur général,

Les élections professionnelles viennent de donner une nouvelle légitimité quadriennale aux organisations syndicales. L'UNSA est dotée d'une feuille de route réformiste en tant que deuxième syndicat de l'AEFE. Notre organisation se renforce dans le 1er degré, chez les administratifs et amplifie sa prééminence chez les personnels de direction et d'inspection. Nous étoffons notre présence au plan local également. Nous remercions tous nos électeurs et électrices et mesurons leurs attentes et leurs exigences pour que nous demeurions des représentants des personnels qui proposent, qui négocient et qui portent sans faux semblant un discours de vérité.

Nous continuerons donc à réclamer des moyens pour le réseau et la centrale et à défendre le service public éducatif dans un moment ou celui-ci est affaibli par une politique que nous contestons. Ce dernier comité technique témoigne hélas de tendances toujours dommageables. Un nouveau cortège de suppressions de postes dans le réseau qui illustre une subvention insuffisante. Le choix de mettre des moyens dédiés prioritairement au développement des homologations et la poursuite d'une course folle derrière un objectif intenable de croissance des effectifs d'élèves. Les créations de postes au siège viennent aider des services sous tensions mais nous ne pouvons que regretter que leur financement se fasse par des économies dans les établissements du réseau.

L’UNSA Éducation, dénonce le budget insuffisant alloué à l’AEFE, ne lui permettant pas de mettre en œuvre une politique de gouvernance et de gestion à la hauteur des ambitions présidentielles.

Pendant 4 ans, nous devrons garder nos exigences et pointer les insuffisances, nous devrons tenir la dragée haute à celles et ceux qui veulent abaisser le réseau public d'éducation.

Ce mandat débutera comme le précédent est en train de finir. Par l'espoir que des changements adviennent mais avec la lucidité sur les obstacles qui demeurent.