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Compte rendu Barème ISVL - mars
Article publié le mercredi 30 mars 2022.
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Ce mardi 29 mars avait lieu le Groupe de Travail relatif au barème ISVL de ce deuxième trimestre de l’année.

En préambule, nous avons demandé à ce qu’une communication plus large de l’agence soit adressée aux personnels en poste. Des explications ou tout du moins des éclaircissements apparaissent nécessaires pour mieux comprendre les mécanismes de l’ISVL et ses évolutions. Il faut plus de lisibilité pour nos collègues que les simples hausses ou baisses à chaque trimestre.

Le SE-Unsa a pour sa part une nouvelle fois relayé les difficultés croissantes rencontrées au quotidien par nos collègues. Les effets de la crise et du conflit en Ukraine commencent sensiblement à se faire ressentir dans de nombreux pays (Afrique subsaharienne, Nigeria, Royaume-Uni, Chili, etc…). Les problèmes d‘approvisionnement en tout genre (carburant, denrées alimentaires, etc…) associés à une inflation galopante sur l’ensemble du globe mettent les personnels dans des situations de plus en plus précaires. Face à ces difficultés, nos collègues ne comprennent pas les raisons de la baisse de leur ISVL, parfois importante selon les zones ou les pays.

Nous n’avons cessé de le répéter, aujourd’hui le mode de calcul de l’ISVL est obsolète. Nous alertons depuis de nombreux mois sur la nécessité de le faire évoluer. Les marges de manœuvre sont beaucoup trop faibles et restreintes. De plus, nous sommes confrontés à deux problèmes majeurs. Le premier est le décalage qui peut exister avec l’indemnité d’expatriation (IRE) et l’ISVL. En effet, le mode de calcul retenu ne permet pas nécessairement de mettre en adéquation ces deux indemnités, phénomène difficilement compréhensible quand l’IRE augmente et que l’ISVL baisse. L’autre problème qui découle de ce mode de calcul c’est le tendanciel défini en début d’année pour chaque zone ou pays. Celui-ci peut être très fortement à la baisse et ainsi pour atteindre la cible et revenir à l’équilibre il faut parfois des mois voire des années, ce qui génèrent des baisses constantes et l’incompréhension des personnels quand le niveau de vie localement lui ne cesse d’augmenter.

Ainsi, et malgré une hausse de l’enveloppe à hauteur de 900 000 euros, il ne nous pas été possible une nouvelle fois de faire des miracles. Nous avons pu intervenir, comme cela nous est permis sur cinq pays, qui se verront appliquer un barème plus favorable (soit une annulation de la baisse, soit une augmentation) que celui qui était prévu à l’origine au regard de l’effet change/prix et des critères de reclassement. Il s’agit donc de l’Ethiopie, du Sénégal, de Sao Paulo, de la Hongrie et de la Finlande.

Sachez enfin que ces mesures ne seront appliquées qu’une fois la parution de l’arrêté d’avril (et la sortie dudit arrêté est de plus en plus longue). Nous avons pu le constater sur le barème de janvier sorti avec plus de 3 mois de retard occasionnant des rattrapages importants à certains endroits et accentuant les difficultés de nos collègues.

 
 
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