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Compte rendu commission MLF
Article publié le mardi 23 novembre 2021.
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Voici notre compte-rendu de la commission MLF qui s’est tenue en visioconférence ce mercredi 17 novembre. Il s’agissait de faire un point sur la campagne de renouvellement au sein du réseau MLF (établissements en pleine responsabilité et écoles d’entreprise), et d’évoquer également les éventuels cas de non renouvellement.

•      Demandes de prolongation en Ă©coles d’entreprise

Toutes les demandes de prolongation pour les collègues ayant accompli plus de trois ans dans ces établissements ont été accordées.

Une fois de plus la situation de l’école Areva de Rauma (Finlande) a été évoquée. En effet, nous ne comptons plus le nombre de fois où cette école aurait dû fermée ses portes. Évidemment, dans ce contexte si particulier, nous ne nous sommes pas opposés à ce que les collègues en poste soient reconduits pour une année supplémentaire même si cela dépasse le nombre d’années maximum effectué en écoles d’entreprise. Cependant, ne perdons pas de vue l’avenir de ces personnels à court terme si cette école venait à fermer définitivement en 2022. Sur ce point précis, la MLF nous a par ailleurs affirmé qu’elle mettrait tout en œuvre pour éclaircir au plus vite cette situation afin de permettre aux collègues de prendre leurs dispositions.

Ceci étant, le SE-Unsa a quand même voté contre les propositions de renouvellement dans le réseau des écoles d’entreprise, et ce pour cause de prolongation des directeurs des écoles d’entreprise Bouygues. En effet, même si nous pouvons entendre la logique de l’entreprise et la qualité de prestataire de la MLF qui accède à la demande de cette dernière, nous ne pouvons accepter la reconduction de ces personnels ayant atteint le nombre d’années maximum d’exercice dans ce type d’établissements, à savoir 6 ans. Cela pose naturellement la question de la valeur du statut des personnels dans ces établissements, et au-delà nous questionne sur le nombre d’années de prolongation qui pourrait être octroyé, presque sans limite tel que nous le comprenons.

 

•      Cas de non renouvellement de dĂ©tachement :

Au total, ce sont 12 cas de non renouvellement de détachement qui nous ont été présentés.

·       Pour 9 de ces cas, la dĂ©cision a Ă©tĂ© prise pour des raisons Ă©conomiques, ce sont des mesures budgĂ©taires au regard de la situation Ă©conomique prĂ©occupante voire très prĂ©occupante de ces Ă©tablissements. La MLF avance ainsi que la rĂ©duction de la masse salariale est une dĂ©cision inĂ©vitable pour la survie de ces Ă©tablissements (dans l’intĂ©rĂŞt de ces Ă©tablissements, nous ne rentrerons pas dans le dĂ©tail ici, et nous pourrons rĂ©pondre aux collègues qui souhaiteraient plus de prĂ©cisions. Nos adhĂ©rents seront Ă©videmment prĂ©venus s’il s’agit de leur Ă©tablissement). La crise sanitaire est, pour une partie non nĂ©gligeable, responsable de ces difficultĂ©s mais ce n’est pas la seule raison. En effet, certains Ă©tablissements perdent des Ă©lèves et ferment des classes, d’autres ont des perspectives insuffisantes en matière d’augmentation des effectifs. Enfin, pour certains, c’est aussi le rĂ©sultat de la politique menĂ©e par le gouvernement au nom du soi-disant dĂ©veloppement du rĂ©seau. Et oui, ce que nous dĂ©nonçons depuis des mois se vĂ©rifient et aujourd’hui et la MLF ne peut que constater les dĂ©gâts et finit par partager le mĂŞme constat que nous. Le dĂ©veloppement du rĂ©seau n’aura permis pour le moment que la mise en place d’une concurrence interne, profitant Ă  certains « nouveaux Â» opĂ©rateurs sans scrupule. Évidemment, de façon gĂ©nĂ©rale nous sommes bien conscients des difficultĂ©s auxquelles peuvent ĂŞtre confrontĂ©es ces Ă©tablissements, pour autant, en ce qui concerne le SE-Unsa, nous ne pouvons admettre que les personnels puissent continuer Ă  ĂŞtre les variables d’ajustement en matière budgĂ©taire.

·   Pour les 3 cas restants, la MLF l’a justifiĂ© par une incompatibilitĂ© avec les postes occupĂ©s et les besoins des Ă©tablissements ou avec le projet d’école. Globalement, et indĂ©pendamment des situations individuelles, le SE-Unsa regrette que les collègues concernĂ©s par une mesure de non renouvellement ne soient pas prĂ©venus bien en amont de la CCP par leur chef d’établissement ou la MLF mĂŞme. Cette absence de communication ou communication trop tardive ne peut ĂŞtre satisfaisante dans le traitement de ces situations.

 

•      Questions diverses:

➢    Espagne : Gran Canaria: Le SE-Unsa avait Ă©voquĂ© la situation des agents dĂ©tachĂ©s au sein de l'Ă©tablissement de Gran Canaria l'an dernier Ă  l'occasion d'une CCP? Qu'en est-il de l'avenir de ces personnels ? Certains d'entre eux se retrouvent en situation de renouvellement cette annĂ©e, leurs postes seront-ils conservĂ©s et pourront-ils alors solliciter leur renouvellement de dĂ©tachement ?

Cette question a été abordée au moment de l’étude des cas de non renouvellements de détachement. Et malheureusement certains collègues en sont victimes dans cet établissement. La situation financière reste très compliquée et instable, et comme nous le dénonçons plus haut, à ce jour ce sont les enseignants qui font les frais des mesures budgétaires. Ainsi, l’avenir reste très incertain pour ces collègues, même si cette politique trouvera rapidement ces limites pour répondre au cadre imposé par l’homologation. En effet, il ne sera pas non plus possible de fermer tous les postes de détachés sous peine de perdre cette homologation.

➢    Éthiopie: La situation dans le pays ne cesse de se dĂ©grader. Une rĂ©elle inquiĂ©tude s'installe parmi les personnels en poste dans cet Ă©tablissement. DiffĂ©rents scĂ©narios sont-ils Ă  l'Ă©tude ou prĂ©vus en cas d'instabilitĂ© dans la capitale (fermeture de l'Ă©tablissement, rapatriement, etc...)?

Evidemment, c’est un sujet d’inquiĂ©tude pour la MLF et l’ambassade. Le conflit se rapproche d’Addis Abeba, et l’ambassade suit cela de près pour rĂ©pondre et agir le plus rapidement possible le cas Ă©chĂ©ant. DiffĂ©rents scĂ©narios sont prĂ©vus pour organiser le retour des ressortissants français prĂ©sents sur le territoire. Entre temps, nous avons appris que les ressortissants dont la prĂ©sence est considĂ©rĂ©e par l’ambassade comme « non essentielle Â» (qui ne travaillent pas dans le pays) ont Ă©tĂ© fortement invitĂ©s Ă  quitter le territoire. En fonction de l’évolution de la situation, les personnels enseignants français seront eux aussi autorisĂ©s Ă  quitter le pays.

 
 
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