Philosophie, Grand Oral, épreuve anticipée de français
Qu’est-ce qui nous attend à l’étranger ?

La situation sanitaire s’est dégradée en France et alors que les vacances de printemps ont vu leur calendrier chamboulé, l’incertitude plane toujours dans les pays confinés.La tenue des examens a été confirmée par Jean-Michel Blanquer lors de la conférence de presse ministérielle du 22 avril.

Quelles possibilités pour les pays aux établissements scolaires fermés ?

Tant que les épreuves sont maintenues en France, la difficulté majeure Hors de France est le cas des établissements scolaires fermés. Malheureusement, toute évolution est susceptible d’arriver rapidement, que cela soit positivement ou malheureusement négativement. Des demandes d’ouverture dérogatoire sont en cours ainsi que la recherche de tiers lieu permettant d’accueillir les candidat·es dans les meilleures conditions sanitaires (ambassades, institut français ou autres).

Le SE-Unsa a attiré l’attention de l’AEFE sur les cas de pays où ces dérogations ne seront pas obtenues.

Le MENJS réaffirme le maintien des épreuves du bac (philosophie, grand oral, épreuve anticipée de français). Elles devraient bien avoir lieu, a fortiori si la situation française s’améliore réellement, ainsi qu’il est espéré sur le front de l’épidémie. Il rappelle que le bac doit être le même partout, les seules différences de traitement entre candidats devant être reliées à des différences de statut (ex. : candidats libres vs candidats scolaires). Pour le ministère, il n’est donc pas envisagé d’avoir un grand oral en présentiel quelque part et un grand oral basé sur du contrôle continu ailleurs.

L’AEFE a d’ores et déjà obtenu, et le SE-Unsa s’en félicite, des ouvertures exceptionnelles de centres d’examen pour limiter les déplacements de candidat·es entre pays lorsque des contraintes matérielles entravent ces derniers (fermeture de frontière, quarantaine à l’aller ou au retour).

Comme il l’a déjà exprimé, le SE-Unsa Hors de France estime que la rupture d’égalité est déjà actée et demande une anticipation des mesures. Le recours au contrôle continu ne doit pas être écarté a priori. Les élèves et les équipes pédagogiques sont dans l’incertitude. Il ne faut pas maintenir coûte que coûte des épreuves qui seront compliquées à organiser dans certains pays.

Session de remplacement de septembre

En cas d’impossibilité à l’étranger en Juin, si les épreuves devaient être maintenues en France, les élèves seraient invités à composer à la session de remplacement de septembre. La procédure Parcoursup est adaptée et il est possible pour les élèves de rejoindre leur cursus dans le supérieur grâce à une dérogation.

Le SE-Unsa rappelle que, malheureusement, rien ne garantit une amélioration de la situation sanitaire d’ici là. Nous demandons un pragmatisme adapté au principe de réalité des établissements de l’AEFE.

Au niveau national

Le SE-Unsa continue de réclamer des aménagements pour le bac comme exprimé ici début avril.

Vous souhaitez nous alerter sur une situation locale compliquée, contactez-nous hdf@se-unsa.org .