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SE-UNSA 976


 Par SE-UNSA 976

Etats généraux des Comptes de la Nation : entre dramatisation et réalités

 

 

Le ministre de l’action et des comptes publics annonce le rétablissement de la journée de carence pour les agents publics au cours d’une séance consacrée au budget de la France.

Cette focalisation sur les agents publics est pour l’UNSA contre productive alors que le sujet de la dette et de l’équilibre budgétaire est d’une tout autre nature.

Le gou­ver­ne­ment, par la voix de Gerald Darmanin, Ministre de l’Action et des comp­tes publics, a estimé, jeudi 6 juillet, lors des Etats géné­raux des comp­tes de la nation, en s’appuyant sur l’audit de la cour des comp­tes, qu’il man­que­rait entre 6 et 8 mil­liards pour per­met­tre à la France d’attein­dre son objec­tif de main­tien sous la barre d’un défi­cit bud­gé­taire de moins de 3% du PIB dès 2017 avec, en pers­pec­tive, un retour à l’équilibre avant 2022.

Il a annoncé moins de dépen­ses publi­ques (budget de l’état, budget de la sécu­rité sociale, budget des col­lec­ti­vi­tés) sur tout le quin­quen­nat pas­sant de 56% à 53% du PIB (part de la richesse natio­nale). Il a pré­cisé qu’aucun minis­tère, même prio­ri­taire, qu’aucun opé­ra­teur ne serait sanc­tua­risé.

Pour l’UNSA, ce choix de réduc­tions dras­ti­ques des dépen­ses pour réduire le défi­cit bud­gé­taire et conte­nir la dette ne devra pas se tra­duire par une remise en cause du modèle social fran­çais fondée en partie sur la soli­da­rité et sur le ser­vice public, véri­ta­ble richesse de notre pays. Moins de ser­vice public, cela peut être moins de dépen­ses, certes, mais aussi moins d’égalité pour les plus fai­bles de nos conci­toyens et donc un coût sup­plé­men­taire pour la cohé­sion sociale.


Voir en ligne : Le jour de carence, la réaction de l’UNSA Fonction Publique