Nous lui avons rappelé que la gravité de la situation exigeait qu’on agisse avec méthode et détermination. L’UD UNSA de Mayotte considère que les problèmes sont trop graves pour s’amuser à faire de la surenchère ou prendre des postures aussi inutiles que caricaturales. A ce sujet, la grève générale décidée pour le 30 mars, semble à l’UNSA Mayotte totalement inadaptée en terme de réponse syndicale aux problèmes posés.

Pour sa part, l’UNSA a proposé une sorte " d’accord de méthode " au préfet et fera remonter celui-ci aux services du premier ministre :
- établir un constat partagé de la situation à partir de vrais chiffres ;
- auditer tous les acteurs de la société civile et pas seulement les institutionnels (mission de l’inspection générale) ;
- dresser une évaluation précise et objective des dispositifs déjà en place et les re-calibrer le cas échéant ;
- faire de l’éducation, du logement et la santé, des priorités absolues. Si on arrive à cela, alors l’UNSA de Mayotte considère qu’on sera en mesure d’imaginer sereinement et pratiquement des solutions efficaces. On sortira de la dramaturgie, de la surenchère, de l’électoralisme pour travailler à la prospérité, à la tranquillité, au développement d’un territoire qui ne manque pas d’atouts.