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Pour que 2016 soit l’annĂ©e du rebond et de la reprise !
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Bonheur, paix et sĂ©rĂ©nitĂ© : ces vĹ“ux que, au nom de l’UNSA, je formule pour chacune et chacun d’entre vous pour 2016 pourraient paraĂ®tre bien conventionnels. Mais peut-ĂŞtre l’annĂ©e Ă©coulĂ©e, avec son cortège terrible de violences, aura-t-elle au moins contribuĂ© Ă  rappeler que les mots sont porteurs de sens.

Les attentats sanglants de 2015, les drames humains qu’ils ont créés, n’auront pas seulement marqué nos esprits. Ils nous auront aussi, par contrecoup, éclairé sur le vrai sens des valeurs républicaines qui fondent notre vivre ensemble français.

Et pourtant... Attentats, inégalités, chômage... Autant de coups de boutoir assénés sur notre société qui la font vaciller sur ses principes démocratiques, hésiter sur son modèle.

A sa place syndicale, l’UNSA a dit, et son soutien au combat implacable contre le terrorisme fanatique, et son attachement au cadre dĂ©mocratique rĂ©publicain. C’est de ce point de vue qu’elle a analysĂ© le « projet de loi constitutionnelle de protection de la Nation Â» adoptĂ© par le Conseil des ministres du 23 dĂ©cembre.

Si nous comprenons l’état d’urgence légitimement décrété par une République qui voit ses citoyens et ses valeurs attaqués de plein fouet, les restrictions des libertés collectives et individuelles qu’il implique, doivent pour l’UNSA, rester temporaires et étroitement contrôlées. La constitutionnalisation de l’état d’urgence contenue dans l’article 1 du projet de loi ne peut donc que nous laisser interrogatifs.

Quant Ă  l’article 2 instituant, en cas de crimes graves, la dĂ©chĂ©ance de nationalitĂ© française pour des binationaux nĂ©s français, l’UNSA ne peut qu’exprimer son complet dĂ©saccord. Non seulement son efficacitĂ© dans la lutte contre le terrorisme est très sujette Ă  caution, mais cette mesure viendrait dĂ©sĂ©quilibrer gravement les principes autour desquels s’est construit le concept de nationalitĂ© en France, par le sol ou par le sang. En RĂ©publique, lorsqu’on est Français de naissance, on ne l’est ni plus, ni moins que d’autres : on l’est Ă  Ă©galitĂ© avec tous les autres, qu’ils soient dĂ©tenteurs d’une autre nationalitĂ© ou non, qu’ils croient Ă  une religion ou pas, qu’ils soient riches ou pauvres, etc...

Plutôt que de créer différentes catégories de Français, l’urgence est, pour l’UNSA, de renforcer la cohésion sociale et de faire vivre la laïcité. Il en est de même sur la question décisive de l’emploi, sur laquelle on n’avancera pas sans la mobilisation de tous et à tous les niveaux.

L’UNSA, souvent seule, a, depuis plus de six mois, plaidĂ© pour des mesures ciblĂ©es massives, notamment en matière d’économies d’énergie, susceptibles de dĂ©boucher rapidement sur de l’emploi. Il faut casser ce sentiment destructeur d’une impuissance Ă  agir qui nourrit le vote extrĂ©miste. Dans ses vĹ“ux Ă  la Nation, le prĂ©sident de la RĂ©publique a annoncĂ© des mesures pour la formation des chĂ´meurs, pour les apprentis et le lancement de grands travaux, notamment en matière d’isolation thermique des bâtiments. L’UNSA vous dit « Chiche Â», Monsieur le PrĂ©sident, pour que 2016 soit l’annĂ©e du rebond et de la reprise !

Luc BĂ©rille

 

 
 
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