Miradji, non férié pour le Vice Rectorat

l'avis du SE UNSA Mayotte !

La décision du vice- Rectorat de ne pas considérer la fête de Miradji pose questions. Le SE-Unsa Mayotte a des principes intangibles sur lesquels il ne transigera pas au nom de considérations religieuses, culturelles, mais également politiques.

La France est un état de droit, une république indivisible, laïque, démocratique et sociale.

Le SE-Unsa réaffirme son attachement à la laïcité de notre République et son engagement à la promouvoir.

Principe constitutionnel, la laïcité garantit à travers la loi de séparation des églises et de l’État de 1905 la liberté absolue de conscience, l’indépendance de la République à l’égard des cultes et la garantie de leur libre exercice. Cette loi a pénétré la société française et a permis d’instaurer durablement la paix civile en France. Le SE-Unsa se prononce contre toute modification de cette loi emblématique.

Il revendique son application stricte à l’ensemble du territoire.

Le SE-Unsa s’opposera, comme par le passé, à toute volonté d’instrumentaliser la laïcité qui viserait à stigmatiser ou exclure une partie de la population résidant en France.

Valeur universelle, facteur de paix et de respect, la laïcité garde toute sa pertinence.

Sa portée dépasse donc le seul terrain de l’École et concerne la société toute entière.

A Mayotte, comme l'an dernier, la journée du Miradji du Mardi 27 mai prochain n'est pas inscrite comme fériée dans le calendrier scolaire validé à l'unanimité en Comité Technique Paritaire pour les années 2013 - 2016.

C’est dans cette instance que l’institution doit prendre en compte la spécificité culturelle et cultuelle. Pour le SE-Unsa Mayotte, ce point de calendrier mérite débat ; au nom de l’adaptation des spécificités du territoire, le vice-Rectorat peut proposer un calendrier différent.

Pour cette année, les établissements scolaires fonctionneront donc normalement notamment dans l'intérêt des élèves. Des oraux de BAC sont par ailleurs prévus ce jour là.

Le SE UNSA Mayotte, pour l'heure, non représenté au CTA, n'a pu se prononcer en temps et en heure sur cette fête importante à Mayotte.

La section académique s'engage s'il elle siège, à l'issue des élections professionnelles de 2014, à étudier en profondeur la question et poser le problème au CTA.