C’est dans ce cadre que Luc Bérille, secrétaire général, Vanessa Jereb et Dominique Corona, secrétaires nationaux ont rencontré, mercredi dernier, Gérard Larcher, président du Sénat et représentant de François Fillon.

A cette occasion, le président du Sénat nous a présenté les grandes lignes du programme ainsi que le calendrier de mise en place des réformes si le candidat François Fillon était élu.

Il a ainsi confirmé qu’une ordonnance serait prise durant l’été :

• supprimant la durée légale du travail en France, renvoyant aux branches et aux entreprises la négociation du déclenchement des heures supplémentaires,

• doublant les seuils sociaux pour les IRP,

• créant une instance unique des représentants du personnel et ce, quelle que soit la taille de l’entreprise,

• introduisant un barème pour les dommages et intérêts dans le cadre d’une procédure prud’homale.

En ce qui concerne la Fonction publique, la suppression de 500 000 postes ainsi que le passage progressif de 35 à 39 heures ont été réaffirmés.

Force est de constater que ces propositions sont très éloignées de nos mandats syndicaux.

L’UNSA prend acte toutefois que la remise en cause du monopole syndical de présentation au 1er tour des élections d’entreprises n’est plus une priorité.