Nous avons été reçus hier au nom des organisations syndicales de l'Education Nationale à Mayotte par le directeur de cabinet, Jérôme Teillard. Parmi les très nombreux sujets portés sur la table ( une audience de 2h30), un sujet très important pour le SE-UNSA Mayotte et les personnels du 1er degré: l'accès à la promotion à la hors-classe des PE. La question cruciale:

Est-ce que le feuilleton de la promotion d'accès au grade de la hors-classe des professeurs des écoles a enfin son épilogue en vue?

Pour le SE-UNSA Mayotte, comme pour UNSA Education, il est grand temps que l'institution cesse cette espèce de jeu du chat et de la souris. Les collègues sont épuisés de cette affaire à multiples rebondissements. 3 audiences ministérielles du SE-UNSA et 5 académiques ont eu ce dossier à l'ordre du jour. Autant de rencontres que de changement de discours. Plusieurs publications officieuses de résultats, sans cesse remis en questions.7 dossiers au Tribunal Administratif suivis par le secteur juridique du SE-UNSA depuis plus d'un an.

La position du SE-UNSA Mayotte outre une réponse rapide, officielle et définitive du choix du vice-Recteur et du Ministère, est de faire respecter la circulaire nationale d'accès à la HC des PE tout en défendant l'idée d'un contingent dédié et indépendant de la liste appliquant cette circulaire afin de permettre sur des moyens spécifiques à la promotion des ex-CDM à la hors-classe.

Le directeur de cabinet et notre délégation avons convenu de 2 priorités:

1 - Trancher au plus vite et officialiser la décision sans attendre en publiant la liste officiellement. Le cabinet s'y est engagé.

2 - Ce sujet ne doit plus revenir sur la table: il faut assurer un équilibre satisfaisant pour tous les collègues; nous avons convenu que ces changements permanents ne devaient plus durer. Pour ce faire, UNSA Education a proposé au cabinet un contingentement fléché pour les ex-CDM sur une durée précise. Ainsi nous nous assurons à la fois du total respect de la circulaire nationale de la promotion à la HC des PE, mais aussi de la reconnaissance des droits légitimes des collègues ex-CDM.