Une fois encore c’est la cour des comptes qui met les pieds dans le plat de l’enseignement français à l’étranger. Parmi les pistes, l’avancement automatique au choix le plus favorable pourrait être remplacé par un système de primes qui ne serait pas tout à fait déconnecté de l’appréciation professionnelle. En fait, il est clairement annoncé que l’Etat ne pourra pas tout faire à lui tout seul et donc des pistes de réflexion sont lancées sans dire qui, quoi et quand.

Autre préconisation, le statut unique tel qu’il a été souvent évoqué dans les rapports parlementaires serait du domaine de l’envisageable avec un système de primes différent selon les lieux d’exercice d’une part et les fonctions occupées d’autre part. Autre point, celui de l’inspection qui pour le premier degré ne semble pas vraiment devoir être  remis en question mais qui, au contraire,  pourrait être grandement amélioré pour les collègues du 2^nd degré afin de rester en adéquation avec les innovations pédagogiques pratiquées sur le territoire français. Au final, l’idée serait de valoriser davantage les acquis des collègues ayant eu une expérience à l’étranger. Par ailleurs, il est préconisé que les liens soient resserrés entre les établissements à l’étranger et la DGESCO ce qui, entre autre,  permettrait de mieux suivre l’évolution des établissements homologués. Enfin la mission de coopération éducative de l’AEFE mériterait d' être réactivée et ne pas se résumer à des expérimentations locales mais pilotée à un niveau plus large.

Philippe Chauveau

SG section Se-Unsa Hors De France

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