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Le Oui de l’UNSA au CPF dans la fonction publique, si c’est un nouveau droit !
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Le Oui de l’UNSA au CPF dans la fonction publique, si c’est un nouveau droit !

 

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La concertation autour de la mise en place du Compte Personnel de Formation (CPF) dans la Fonction Publique s’est poursuivie le 31 mai 2016. Il doit succéder au DIF (Droit Individuel à la Formation).

L’UNSA-FP a clairement posé la question du financement pérenne de ce dispositif et s’est exprimé très nettement pour que les formations éligibles soient qualifiantes.

Alors que le DIF est un dis­po­si­tif peu uti­lisé dans la fonc­tion publi­que, 85% des agents ne l’ayant jamais activé, l’enjeu de la concer­ta­tion est de créer un outil utile, qui per­mette aux agents d’accé­der plus faci­le­ment à une for­ma­tion qua­li­fiante.

Pour l’UNSA, le CPF doit com­plé­ter les plans de for­ma­tion prévus par les employeurs et non s’y sub­sti­tuer. Il pour­rait être uti­lisé en lien avec le Congé Individuel de Formation. Ce compte doit être mobi­lisé à la seule ini­tia­tive de l’agent.

Comment ça marche ?

Comme le DIF, il s’agit d’un compte sur lequel est cré­dité un nombre d’heures liées à l’acti­vité de l’agent dans son ser­vice ou son établissement. 24 heures par an jusqu’à 120 heures puis 12 heures par an jusqu’à une limite de 150 heures au total. Chaque agent peut ensuite acti­ver son CPF pour suivre une for­ma­tion qui, pour l’UNSA, doit être qua­li­fiante et s’ins­crire dans le cadre d’un projet per­son­nel d’évolution pro­fes­sion­nelle, ou encore pour réa­li­ser un bilan de com­pé­ten­ces ou enga­ger une Validation des Acquis de l’Expérience (VAE).

La ques­tion du trai­te­ment et de la vali­da­tion de la demande reste entière. Les trop nom­breux refus pour raison de ser­vice expli­quent une part de l’échec du DIF. L’UNSA insiste, également, sur la néces­sité de pré­voir le finan­ce­ment du CPF et pro­pose la créa­tion d’une ligne bud­gé­taire spé­ci­fi­que, seule garante d’un succès futur et qui pour­rait être ados­sée sur un pour­cen­tage de la masse sala­riale.

Pour l’UNSA, il ne s’agit pas de remet­tre en cause les dis­po­si­tifs exis­tants dans la FPH et dans la FPT.

Pour l’UNSA, il s’agit bien de créer, un CPF spé­ci­fi­que à la Fonction Publique, qui devra pou­voir être conservé en cas de mobi­lité entre les ver­sants. Les agents contrac­tuels de droit public devront aussi pou­voir acqué­rir des droits à for­ma­tion dans ce CPF et les conser­ver s’ils chan­gent d’employeur.

En tout état de cause, le CPF doit per­met­tre aux agents publics de cons­truire leur car­rière tout en faci­li­tant leurs choix de for­ma­tion. La ques­tion de son finan­ce­ment incluant le coût péda­go­gi­que reste au cœur de la réflexion pour per­met­tre son uti­li­sa­tion effec­tive par les agents.

 

 
 
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