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Discriminations en entreprise
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Le groupe de dialogue "sur la lutte contre les discriminations en entreprise", dont l’UNSA est membre, s’est réuni en séance plénière, le lundi 29 février 2016. Lors de cette réunion dont l’ordre du jour était le lancement de la compagne ‘’testing’’ par le gouvernement auprès des entreprises de plus de 1.000 salariés et qui porteront sur des métiers et des secteurs variés, les organisations syndicales CFDT, CFDC, CFFT, FO, CFE-CGC, et UNSA ont fait une déclaration commune.

Les organisations syndicales demandent du concret et de l’efficacité !

La persistance des discriminations continue d’alimenter chaque jour la fracture sociale. En ces temps troublés, il y a urgence à prendre des mesures de nature à assurer l’égalité des citoyens, particulièrement en matière d’emploi.

Le groupe de dialogue sur la lutte contre les discriminations installé, depuis octobre 2014, par le ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social et le ministère de la Ville, de la jeunesse et des sports, a réuni, jusqu’en avril 2015, diverses institutions, organisations et associations impliquées contre les discriminations. Un rapport, en date du 13 mai 2015, fait la synthèse des travaux et des propositions de ce groupe de travail, à retrouver sur : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/p... .

Les organisations syndicales CGT, CFDT, CFTC, FO, CFE-CGC et UNSA, pleinement conscientes de cet enjeu, ont su faire des propositions communes de lutte contre les discriminations.

Parmi les propositions retenues par le rapport, plusieurs émanent des six organisations syndicales de salariés et ont été approuvées unanimement par les associations de luttes contre les discriminations. Elles ont pour objectif de lutter contre la discrimination à l’embauche et la discrimination sur l’évolution de carrière. Ce sont notamment la création, dans les entreprises de plus de 300 salariés, d’un référent à l’égalité des chances. Celui-ci aurait pour mission de veiller à la non-discrimination lors des processus de recrutement. Une autre proposition (page 33 du rapport) vise à montrer l’évolution de carrière en ajoutant, dans les informations mises à disposition des organisations syndicales, des nouveaux indicateurs.

Ces derniers montreraient, par tranche d’âge, la rémunération et la qualification des salariés.

Présentée sous forme de graphiques, pour respecter l’anonymat, l’évolution de carrière et de rémunération, de tous les salariés de l’entreprise serait visible. Ces données, en montrant, de manière non accusatoire, le positionnement des salariés, sont des indicateurs universels de lutte contre tous les critères discriminants (origine, nationalité, handicap, religion, sexe...). Ils sont simples, efficaces, faciles à mettre en œuvre et n’engagent aucun coût pour les entreprises. Rendre visible la discrimination est nécessaire pour la combattre, ces indicateurs permettraient d’anticiper et de corriger les situations inégalitaires dues à des discriminations. Un décret suffit pour inscrire ces indicateurs dans le code du travail, les partenaires sociaux seraient ainsi à égalité de moyens pour négocier.

Les ministres ont prévu de reprendre, ce mois-ci, les réunions du groupe de travail. Nous demandons qu’à l’ordre du jour des prochaines séances soit inscrite la mise en œuvre rapide des propositions qui relèvent de la responsabilité de l’État.

Pour les organisations syndicales, il y a maintenant urgence pour le Gouvernement à montrer sa détermination à faire respecter l’égalité.

 

 
 
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