Suite à nos nombreuses visites d’école, nous avons affirmé au Directeur Académique que le sujet de tension explosif de cette rentrée et de la fin d’année dernière était l’accueil d’élèves à comportement hautement perturbateur.
Les collègues sont déjà à bout de nerfs et ne se sentent pas soutenu.e.s, isolé.e.s et désarmé.e.s. La réponse donnée par l’administration qui est « c’est l’équipe qui gère »ne nous satisfait pas.
La transformation du métier qui tend vers l’individualisation des parcours ne doit pas laisser les équipes gérer seules ces événements.
L’ampleur de la tâche sur le temps scolaire et hors temps scolaire est vite épuisante et source de souffrance pour les collègues qui demandent des temps de parole, d’échanges de pratiques.
Les collègues ont la peur de ne pas bien faire, ils.elles ne savent pas vers sui se tourner : IEN ? référents ? RASED ? Toute la chaine opérationnelle étant en tension, ce sont les élèves qui trinquent : ceux concernés mais également les autres élèves.
Le SE UNSA 95 a demandé la mise en place d’une formation "gestion de crise" pour toutes et tous les collègues du département. L’UNSA éducation a rappelé que le CHSCT aussi a été saisi pour ces problématiques.
Pour saisir l’administration sur cette problématique, n’hésitez surtout pas à remplir l’application "faits établissements" sur Onde. Depuis la rentrée, 6 faits sont remontés quotidiennement et cela parle à notre employeur.
C’est également une trace administrative.
Plateforme école inclusive : remontée du terrain « on se sent noyé », « c’est déshumanisé » et cela va à l’encontre de ce que demandent les collègues.
Le SE UNSA 95 a des solutions : retour du côté pédagogique des directeur.trice.s auprès des élèves, le retour à des RASED complets, le retour du PDMQDC et l’embauche d’EVS pour améliorer le climat scolaire.