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Masterisation : le rapport Jolion enfonce le clou
Article publié le mardi 26 avril 2011.
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> « Le système actuel met les Ă©tudiants en situation d’échec par accumulation de contraintes au lieu de les mettre en situation de rĂ©ussite. Â»  
Cette remarque de Jean Michel Jolion Président du comité de suivi Master, confirme une fois de plus l’analyse du SE-Unsa concernant la réforme de la formation des enseignants.
Dans son rapport d’étape, il pointe la place du concours qui rend difficile une vraie alternance, un cahier des charges de plus en plus intenable pour les Ă©tudiants dans le cadre d’un master, un concours de plus en plus inadaptĂ© car les contenus ne tiennent absolument pas compte de l’articulation nĂ©cessaire avec le master. Il s’insurge contre la non prise en compte de l’activitĂ© professionnelle en cours de formation, principe de plus en plus difficile Ă  comprendre pour les Ă©tudiants, s’étonne que la discipline reste le point d’entrĂ©e principal pour l’ensemble des Ă©preuves y compris « agir en fonctionnaire de l’Etat de manière Ă©thique et responsable. Â» Cette « disciplinarisation Â» des Ă©preuves conduit Ă  une « disciplinarisation Â» de la formation et accroĂ®t le dĂ©calage entre concours et exercice du mĂ©tier. Ce mode de recrutement est de nos jours totalement inadaptĂ©.
Pour M. Jolion, il « est indispensable que les concours soient pleinement articulĂ©s avec l’exercice rĂ©el du mĂ©tier par une prise en compte d’une expĂ©rience professionnelle et donc des stages dans le processus de recrutement. Â»
 
Tous les entretiens conduits indiquent que « positionner l’admissibilitĂ© des concours en fin de M1 serait une moins mauvaise solution. Â»
 
VoilĂ  donc un nouveau rapport qui apporte de l’eau au moulin du SE-Unsa qui revendique la rĂ©criture des dĂ©crets sur la masterisation afin d’aboutir Ă  une formation s’étendant des annĂ©es de licence Ă  trois Ă  cinq ans après le concours. Une formation professionnelle digne de ce nom pour en finir avec le bricolage permanent qui prĂ©vaut aujourd’hui. Finirons-nous par ĂŞtre entendus ? Il est encore temps
 

   RAPPORT JOLION    
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