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« Emplois aidĂ©s : un plan social qui pousse l’Ă©cole primaire au ralenti »
Article publié le jeudi 7 octobre 2010.
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>Au-delà des suppressions massives de postes d’enseignants, cette rentrée est également marquée par la disparition progressive et sournoise de milliers d’emplois aidés. Si plus d’un tiers des départements sont actuellement touchés, cette vague devrait les concerner tous, dès le mois de janvier. L’aide administrative des directeurs d’école est particulièrement visée. Elle disparait au fur et à mesure de l’expiration des contrats.
Cette aide, qui existe depuis 2006, est la conséquence directe du protocole d’accord signé par le SE-UNSA avec le ministre d’alors. Cet accord mettait fin à 5 années de grève administrative et instituait notamment une décharge de service pour les directeurs de 4 classes. Il reconnaissait, officiellement et pour la première fois, la nécessité d’une aide administrative à la direction et au fonctionnement de l’école.
Depuis, les missions et les responsabilités des directeurs n’ont cessé de s’amplifier et de se complexifier. Ils manquent de temps et ne parviennent plus à assumer leurs missions de façon satisfaisante. La suppression des emplois aidés les soumet à une pression intenable.
Pour le SE-UNSA, c’est une régression intolérable. D’une part, il y a rupture unilatérale d’un engagement ministériel issu d’un accord. D’autre part, dans un contexte économique et social difficile, ce choix renvoie brutalement des personnels vers le chômage, et souvent dans des conditions indignes.
Tant que ces emplois ne seront pas rétablis, le SE-UNSA engage tous les directeurs concernés à prioriser leurs tâches et à les exécuter au rythme que leur impose cette situation. Il leur demande aussi d’en informer les multiples partenaires de l’école. Il les soutiendra dans cette action dont la responsabilité entière incombe au ministre de l’Education nationale qui n’honore pas la signature d’un accord.
Dans le même temps, le SE-UNSA, agira dans le cadre du débat budgétaire pour que les crédits indispensables soient inscrits dans la prochaine loi de finance.
 
 
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