SECTION SE-Unsa du VAL D OISE - IMMEUBLE JACQUES LEMERCIER - 5 AVENUE DE LA PALETTE - 95000 CERGY PONTOISE
Tél. 09 64 06 73 29 - Por. 06 56 84 65 68 - 95@se-unsa.org

 
Sauvegarder notre système de retraite solidaire !
Article publié le mardi 6 avril 2010.
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter

 > Alors que la concertation sur l’avenir de notre système de retraite va bientĂ´t s’ouvrir, l’UNSA tient Ă  rappeler et les principes qui, pour elle, ne seront pas nĂ©gociables, et ses propres propositions en matière de financement.

 

L’UNSA rappelle quelques principes essentiels.

 

Pour l’UNSA, la retraite par répartition et un bon taux de remplacement sont deux piliers non négociables de notre système de retraite. Dans ce cadre, elle refuse la remise en cause de l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans. En l’état actuel du fonctionnement du marché du travail et des écarts d’espérance de vie à 60 ans, celle-ci ne pourrait en effet qu’aggraver les inégalités d’accès des assurés au droit à la retraite.
De même, l’UNSA défendra le maintien des six derniers mois pour le calcul des pensions des fonctionnaires car il prend notamment en compte les différences de carrières et de rémunérations entre le privé et le public.

L’UNSA fait des propositions.

 

Pour l’UNSA, les 80% des dépenses de l’assurance vieillesse liées au travail doivent logiquement continuer à être financées par les cotisations. Mais les 20% restant, qui correspondent à des dépenses de solidarité (minimum contributif, avantages conjugaux et familiaux…), doivent relever de la solidarité nationale et donc des ressources fiscales.
Afin de les financer, l’UNSA propose :
1) de remettre en cause la loi TEPA, que ce soit pour le bouclier fiscal ou l’exonĂ©ration des heures supplĂ©mentaires (1,2 milliards d’euros de recettes supplĂ©mentaires) ;
2/ de mettre fin aux exonĂ©rations de charges sociales non compensĂ©es (1,2Mds) ;
3/ de taxer l’intĂ©ressement et la participation avec un coĂ»t pour les entreprises proche de celui rĂ©sultant des cotisations patronales assises sur les salaires. Porter ainsi de 4% Ă  15% le forfait social sur l’intĂ©ressement rapporterait environ 1Mds d’euros ;
4/ d’augmenter, dans ce contexte, ainsi crĂ©Ă©, d’effort partagĂ©, la CSG de 1 point, la recette pouvant ĂŞtre rĂ©partie entre l’assurance maladie et les retraites ;
5/ de rendre effective, dĂ©but 2011, l’augmentation de 0,3 point de la cotisation vieillesse, qui, Ă  la suite du rendez-vous sur les retraites de 2008, aurait dĂ» entrer en vigueur au dĂ©but 2009 ;
A elles seules, ces mesures produiraient de l’ordre de 10 milliards d’euros par an.
L’UNSA demande enfin que soient revisités les 30 milliards d’euros d’exonérations de charges sociales compensées par le budget de l’Etat, sur la base d’une évaluation sérieuse de leur efficacité en matière d’emploi. En tout état de cause et sans attendre, elle demande d’en bloquer le montant à celui aujourd’hui atteint.

Pour l’UNSA, dans un contexte de déséquilibre démographique, sauvegarder notre système de retraite nécessitera des efforts.

Encore faudra-t-il qu’ils soient justes et donc socialement partagés.

 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Concours
 
Baromètre Unsa Éducation
 
Cliquez pour agrandir