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ELEVES QUI "INTERROGENT LE CADRE" : Des avancĂ©es
Article publié le mercredi 28 février 2024.
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Ce mardi 27 février, le SE-Unsa 95 a participé à un groupe de travail autour de l’ASH.

Le département compte 9.120 élèves en situation de handicap (1er et 2nd degré). Actuellement, il manque environ 140 AESH pour répondre aux besoins en cours.

Si l’inclusion scolaire, dans le plus grand nombre de cas, se dĂ©roule parfaitement bien, il est de plus en plus de situations ingĂ©rables par les enseignants, les Ă©quipes, les AESH qui pourtant y mettent toute leur Ă©nergie. Toutefois, au-delĂ  d’un manque de formation, l’école ne peut ĂŞtre le lieu d’accueil d’enfants pour lesquels les Ă©tablissements mĂ©dicaux sociaux ne sont pas en mesure de les accueillir. Comment peut-on accepter qu’un IME, qui bĂ©nĂ©ficie de moyens et personnels spĂ©cialisĂ©s, puisse refuser l’accueil d’un enfant, considĂ©rant que le profil de ce dernier n’est pas compatible avec celui de l’établissement, et par lĂ  mĂŞme accepter que l’école puisse palier ce type de problĂ©matiques ?

Forts des visites que nous effectuons dans les Ă©coles, le SE-UNSA 95 s’est très vivement fait l’écho de ce que beaucoup d’écoles vivent au quotidien : certains Ă©lèves, en situation de handicap ou non, qui sont capables de retourner une classe, une Ă©cole..... Des personnels, enseignants, AESH... sont en souffrance physique et/ou mentale. Les risques psycho-sociaux sont importants, avec des consĂ©quences dĂ©sastreuses sur ces personnels.

Ces situations affectent l’élève, les autres Ă©lèves, l’enseignant.e, l’accompagnante, l’équipe, les relations aux parents. 

Pour l’enseignant.e et l’AESH il en rĂ©sulte un sentiment d’atteinte personnelle, une scalade symĂ©trique, de l’anxiĂ©tĂ©, une incapacitĂ© Ă  penser, Ă  rĂ©pondre aux exigences, une attitude de rejet, une dĂ©personnalisation, un sentiment de non-accomplissement professionnel et donc un Ă©puisement.

Si la loi de fĂ©vrier 2005 sur l’inclusion scolaire Ă©tait indispensable, elle n’en a pas prĂ©vu les limites. Nous sommes au bout du système. MalgrĂ© tout ce que l’Institution met en place, les multiples dispositifs inventĂ©s pour venir en aide aux Ă©quipes, nous sommes bien obligĂ©s de constater que cela ne suffit pas, que notre Ă©cole a ses limites. 

NouveautĂ© : les parents des autres Ă©lèves, qui jusqu’à maintenant ne manifestaient aucune rĂ©action, commencent Ă  rĂ©agir, exigeant que leurs enfants puissent apprendre dans de bonnes conditions.

Lors de notre échange avec la DSDEN, nous avons insisté sur le fait que si notre rôle de délégués syndicaux était entre autres de témoigner, de rendre service à nos collègues, celui de notre employeur était de protéger les professionnels. Donc objectifs communs en quelque sorte.

Le DASEN a dĂ©clarĂ© :

- faire les mĂŞmes constats que nous,

- être bien conscient des difficultés exposées,

- que l’école était à la limite de ce qu’elle pouvait faire

- que l’on "marchait sur la tête".

Nous sommes toutefois dans un contexte contraint (la loi, les textes....). Le DASEN nous a indiquĂ© vouloir Ă©changer sur ce sujet avec le Recteur (qui partage les mĂŞmes constats) et reponter ces informations jusqu’au Ministère.

Il a donc annoncé vouloir prendre ses responsabilités, décidé de revoir la pratique dans notre département et, pour certaines situations exposées en "cellule départementale de suivi de situations de scolarisations complexes" (voir plus loin), vouloir prononcer des suspensions (partielles ou totales) de scolarisation. C’est ainsi que, par exemple cette semaine, 2 suspensions ont été prononcées par le DASEN.

De même, à la demande du SE-Unsa 95 lors d’une audience, le DASEN envisage de mettre en place dès la prochaine rentrée une brigade composée de 4 ou 5 enseignant.e.s de venir en aide (en plus donc) aux écoles pour lesquelles la situation n’est plus gérable. Il reste à définir les missions et la mise en place de cette aide concrète (et qui ne se limiterait pas à des conseils).

Nous avons également demandé à ce que les différents dispositifs mis en place soient clairement présentés en 1er lieu aux directions d’école.

Toutefois, nous avons souhaité dans cet article vous présenter à minima et le plus simplement possible le DAP-PMS ainsi que le "cheminement" avant d’arriver à l’ultime étape de la "cellule départementale de suivi des situations de scolarisations complexes".

Nous invitons les Ă©coles en grande difficutĂ© Ă   :

- rédiger à chaque occasion des fiches RSST et à les faire remonter à leur IEN

- nous communiquer copie de ces fiches afin que nous puissions en parrallèle veiller au suivi du dossier : conditionsdetravail.seunsa95@gmail.com

- nous contacter afin que nous puissions venir vous rencontrer et vous aider Ă  faire face Ă  la situation : direction.seunsa95@gmail.com 

A Ă©tĂ© Ă©galement dĂ©cidĂ© avec le DASEN :

La mise en place prochainement de groupes de travail thématiques. Ces groupes se réuniront, sous la présidence du Directeur académique, à la DSDEN.

Parmi les thĂ©matiques possibles ont Ă©tĂ© envisagĂ©es :

- Les AESH

- Le RASED et les postes E

- Les psychologues EN

- Les PIAL

- Les coordinateurs ULIS

- ....

A chaque occasion, le SE-Unsa 95 souhaite associer Ă  ces groupes 1 ou 2 personnels concernĂ©s. Vous souhaitez participer et reprĂ©senter vos collègues ? 95@se-unsa.org


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