Parmi les nombreuses missions d’un DASEN, celle de la sécurité physique et sécurité psychique des équipes enseignantes du département est essentielle. Toutefois, nous constatons, à l’occasion de nos nombreuses réunions d’informations syndicales, que ce n’était pas le cas. La problématique de l’inclusion scolaire ressort fortement de ces échanges. Les collègues rencontré.e.s nous parlent de souffrance au travail mais aussi de souffrance institutionnelle.

Cela pose entre autres la question :

- du nombre d’enseignant.e.s référent.e.s en poste dans le 95

- du nombre de postes de PSYEN vacants

- du nombre de médecins scolaires

- du nombre d’infirmières scolaires.

Les différents CSA n’ont jamais abordé ces questions-là, pourtant cruciales pour créer un environnement sain autour de nos collègues.
L’UNSA Education 95 s’est fortement investie dans le groupe de travail de la FSSSCT. Mais le phénomène est traité en surface.

Au SE UNSA 95, nous vous proposons la création d‘une brigade spéciale dédiée à cette problématique : ces remplaçant.e.s volontaires interviendraient dans les écoles où se trouvent des enfants à comportement très perturbateur pour appuyer les équipes, remplacer un.e enseignant.e à sa demande de façon temporaire et/ou prendre en charge l’élève individuellement.

La mise à plat de la formation continue et initiale est aussi une piste.

La question de la déscolarisation partielle est également à travailler.
Ce sont les autres élèves voire de l’école qui en subissent les conséquences : pédagogiques, physiques et psychiques. Ainsi, l’institution prend une part active au mal être des équipes et des élèves.
Malgré l’investissement des équipes et des personnels, le risque d’événements tragiques n’est pas à exclure.

Nous invitons systématiquement les collègues à remplir une fiche RSST pour chaque situation. De même nous conseillons de prendre contact avec le médecin de prévention.

Le rapport unique présenté lors de la FSSSCT sera l’occasion de mettre en lumière à la fois ces difficultés et la responsabilité du DASEN.
Les collègues sont des professionnels à part entière qu’il faut respecter. Cela passe par la prise en compte réelle des ces difficultés que même les IEN ne parviennent plus à gérer.

Un courrier a été adressé au DASEN en ce sens.