Lundi 3 juillet, s’est tenu le conseil de formation qui présent ele bilan de l’année et annonce le plan de formation pour la rentrée qui se profile.

A retenir :

1)Possibilité de réaliser jusqu’à 5 journées de formation pendant les vacances scolaires rémunérées 120 euros la journée pour les formé.e.s et 240 pour les formateur.trice.s. Par manque de collègues remplaçant.e, c’est la seule solution qu’a trouvé notre employeur pour nous former. Par manque d’augmentation significative de nos salaires, notre employeur distribue des primes qui ne comptent pas pour la retraite donc des miettes.

2)Priorité aux animations pédagogiques de circonscription par rapport au Pacte. En d’autres termes, c’est aux collèges de s’adapter aux formations des collègues du premier degré. Cela signifie que nous connaitrions déjà la calendrier de nos formations, ce qui est très rarement le cas dés le mois de septembre.

L’UNSA Education 95 et son syndicat le SE UNSA 95, forts de leurs mandats, dénonce un manque de formation pour nos collègues PE et AESH.

En effet :

1°La place des PE dans l’EAFC. Nous interrogeons la DSDEN depuis sa création. En plus de réponses nébuleuses, nous n’avons toujours de plan de formation autre que celui contenu dans les 18h. Quel message est envoyé à nos collègues ? Depuis plus de 30 ans, vous êtes dans une classe et vous ne faites que des maths et de français et en plus vous ne le faites pas bien car chaque année on vous rabâche les mêmes items. Nous voulons une formation avec un spectre large et sur temps élève ! La question du remplacement n’est pas une question pour nos collègues. Cela ne doit pas être un frein.

2°Quand on a la possibilité de partir car c’est un droit statutaire, notre employeur ne le fait pas respecter. Nous dénonçons le manque de temps pour un départ en stage min. 6 jours pour des fois des formations qui sont en dehors des départements d’exercice. Nous dénonçons aussi l’impossibilité d’honorer un stage validé par le ministère par manque de remplacement. Nous demandons le départ inconditionnel pour ces collègues.

3°La formation statutaire en REP+ n’est pas assurée en totalité. Ce n’est pas aux équipes de subir le manque de remplacement. Nous demandons la tenue de ces formations pour la RS 2023.

4°L’école inclusive est absente de notre formation continue. C’est une erreur manifeste de formation des équipes. Nous accueillons tout type de profil dans nos classes. C’est à notre employeur de nous former sur ces problématiques qui sont quotidiennes. Le DASEN a répondu que cette formation pour les collègues en milieu ordinaire est comprise dans les 18h. Ce serait un manque de lisibilité des items de formation.

5° Le SE-Unsa réclame le développement de modules de formation continue spécifiques pour les AESH car ce sont des éléments essentiels. Un accès plus grand aux MIN doit également leur être permis. Les formations intercatégorielles doivent également être développées pour faciliter le travail collaboratif notamment avec les enseignant.e.s.

6° La formation d’adaptation à l’emploi de nos collègues contractuel.le.s lors de la prise de fonctions doit être effective. Le SE-Unsa revendique une formation spécifique avant la prise de fonction et l’accès à la formation continue doit être renforcé, y compris s’ils.elles sont recruté.e.s en cours d’année.

7° Dans le cadre d’une personne assurant un intérim de direction sur une année complète, le SE-Unsa demande qu’il puisse bénéficier d’un minimum de 2 semaines de formation initiale pour l’aider à assurer les missions principales de la direction. Elle doit être accompagnée d’un tuteur.trice tout au long de l’année. Une personne assurant un intérim de direction pour une durée inférieure à un mois doit pouvoir être rémunérée dès le premier jour d’intérim.

8° Les faisant-fonction doivent bénéficier d’une formation d’adaptation à l’emploi avant leur prise de poste et des indemnités spécifiques au poste occupé.