L’état des lieux n’est pas fameux :

-manque d’AESH flagrant

-élèves qui interrogent fortement le cadre que l’on en peut pas gérer

-violence envers les personnels

-manque d’enseignant.e.s spécialisé.e.s

-isolement des collègues, peu d’aide de l’administration

L’UNSA Education 95 interroge donc la DSDEN 95 sur les dispositifs mis en place pour aider les collègues confronté.e.s à ces problématiques.

Dans le cadre de violence ou d’insultes, le SE UNSA 95 conseille à chaque collègue de déposer plainte et pas une main courante.

Pour rappel, les enseignant.e.s ont passé le CRPE ou pas (contractuel.le.s) et n’ont pas passé le diplôme d’éducateur spécialisé.

Le SE UNSA 95 et l’UNSA Education 95 ont dénoncé les postes non pourvus lors de l’année scolaire précédente. Certaines écoles ont dû remplacer les ESS par des EE.

L’UNSA Education 95 et le SE UNSA 95 demandent la possibilité d’aménager l’emploi du temps des élèves par des déscolarisations partielles. Les IEN doivent être présent.e.s aux ESS qui les présenteront.

Le Directeur Académique nous a répondu avoir conscience du problème. Celui-ci est lié à un problème de RH. Pour nous, c’est essentiellement un problème de salaire pour les AESH. Ce souci RH serait en partie résolu par le job dating du mois de mai.

Il nous a aussi retorqué avoir conscience que les équipes sont en première ligne.

Point sur la situation des psychologues E.N

 

La situation des psychologues EDA devient de plus en plus critique :

 

- le nombre de postes non pourvus est en constante augmentation depuis 2018 sur l’académie de Versailles,

 

- le département du Val d’Oise est particulièrement sinistré, 28 postes sont vacants sans tenir compte de certains départs à la retraite (les postes des collègues parti(e)s à la retraite n’ont pas tous été visibles au mouvement), des mise en disponibilité et du mouvement interacadémique.

 

- des contractuel(le)s sont recruté(e)s mais en nombre très insuffisant. Il y aurait besoin à la rentrée prochaine d’une trentaine de contractuel(le)s,

 

De plus, les stagiaires psychologues recruté(e)s par concours sont au nombre seulement de 5, dotation très largement insuffisante là encore pour pallier au manque d’effectifs des psychologues.

 

Concrètement, il faudrait recruter au moins une trentaine de psychologues contractuel(le)s. Or, le recrutement annoncé par la rectrice de 60 psychologues pour l’académie de Versailles, premier et second degré est très en deçà de la réalité du terrain !

 

D’autre part, depuis 3 ans, le nombre de bilans demandés par la MDPH a considérablement augmenté. Le nombre de P.P.S a doublé par circonscription !

 

Les conditions de travail des psychologues n’en sont que plus difficiles et se dégradent au fil du temps puisque les psychologues sont de moins en moins nombreux(ses) !