Repli du CTSD carte scolaire : une mascarade ?

Les opérations de carte scolaire se déroulent en 3 phases :

A l’occasion de ces opérations, les effectifs de chaque école sont apportés par l’administration et sont confrontés à ceux que vous (écoles) nous adressez. Il en découle des propositions par le DASEN d’ouvertures, fermetures de classes ou surveillances. Notre rôle consiste à vérifier ces données, interroger, argumenter dans l’intérêt des écoles.

- Phase 1 : février

- Phase 2 : juin

- Phase 3 : lendemain de la rentrée scolaire

Phase 2 rentrée 2022

Le groupe de travail préparatoire s’est tenu le 2 juin. A cette occasion, et au regard des nouvelles données, de nouvelles propositions ont été faites. Ce groupe de travail a été suivi par le CTSD (Comité technique spécial départemental) du 9 juin.

A l’issue du CTSD, l’ensemble des organisations syndicales ont voté contre ce projet. Cette situation est assez rare. Mais elle a été motivée par une incompréhension quant au non respect des "repères" (seuils d’ouvertures et fermetures). Par ailleurs nous avons le net sentiment que, du fait de la crise des recrutements et le risque réel de ne pas disposer de suffisemment de personnels à la rentrée, cela génère une "avarice" des moyens octroyés. De notre point de vue, nous n’avons pas à tenir compte de ces aspects.

Le vote unanimement contre oblige l’institution à reconvoquer un nouveau CTSD dit "de repli" afin que le DASEN puisse apporter quelques modifications.

Ce CTSD de repli s’est tenu ce mardi 14 juin.

CTSD "de repli" : Quelles nouveautés ?

Absolument aucune !

En gros, "on respecte les textes mais nous n’en avons rien à faire !"

Et c’est assez inédit. Pourtant nous avons portés des situations qui, les années précédentes, n’auraient posé aucune difficulté.

L’administration nous a indiqué vouloir porter une attention particulière sur les situations exposées et en aucun cas s’opposer à toute ouverture si les effectifs requis étaient bien atteints. Nous avons mis en avant la situation très incofortable que cela générait, tant pour les écoles, les équipes et au bout du bout (il ne faut pas l’oublier) les élèves.

Toutefois, certaines situations nous semblent indiscutables, et bien évidemment nous aurons l’occasion de le constater à la rentrée.

L’UNSA EDUCATION déplore cette situation, encore une fois inédite, qui n’est ni plus ni moins le révélateur d’une crise du recrutement.

L"UNSA EDUCATION sera bien présente à l’occasion de la phase 3 (le vendredi 2 septembre) afin de défendre toutes les situations d’ouvertures nécessaires.