GESTION DE PROXIMITE BIENVEILLANTE ET RESPECT DES ELEVES

LA DSDEN A LA MANÅ’UVRE

 

Les faits :

Certains collègues ont été affectés en début d’année sur des regroupement de postes fixes à l’année : décharges de direction, compléments de temps partiels…. Un PV d’installation a été signé.

Ces collègues ont été destinataires d’un courrier de la DSDEN les informant qu’à compter de la rentrée de mars ces postes devraient être libérés et qu’en conséquence ils seraient affectés sur des postes de remplaçants.

Pourquoi ?

De nouveaux collègues stagiaires, M1 ou M2, alternants, ont besoin d’être placés de façon « plus fixe » pour des raisons de stabilité et de facilité de visites. Bien évidemment, ces collègues stagiaires n’y peuvent rien…..

Dans le même temps, on connaît le problème actuel de remplacements.

Analyse :

Pour les collègues concernés :

- * Le travail des équipes, des collègues concernés et de leur binôme, est complètement bafoué.

-  * Cela va de nouveau impliquer un travail de concertation pour les enseignants complétés, travail déjà effectué en début d’année.

-  * Les collègues concernés (celles et ceux qui sont déplacés) ne sont en aucun cas respectés. On peut même parler de mépris, à l’image de ce que la profession vit avec notre Ministre de tutelle.

Pour les élèves concernés et leur famille :

-  * La situation peut être particulièrement déstabilisante pour les élèves, surtout pour les plus jeunes.

- * Les élèves, qui pourtant doivent être au cÅ“ur du système et dont l’intérêt 1^er doit être recherché, ne le sont pas plus. Pas plus que les familles.

D’une façon plus générale :

- * Qui était informé de cette situation ?

 - Les IEN ? A priori non.

 - Les directions d’écoles ? Pas plus…

 - Les collègues ? Encore moins….

 Même vos délégués du personnel qui ont siégé au CTSD carte scolaire les 8 et 14 février n’ont pas été informés. On remarque une fois de plus le souci de dialogue social de notre institution.

- Quid en conséquence de la communication nécessaire au bon fonctionnement des dispositifs ?

- * Il s’agit là d’une simple gestion comptable des moyens, permettant à la fois une simplicité de gestion et de répondre à des besoins.

-  * Les enseignants ne sont que des pions que l’on déplace au gré des besoins, sans aucune prise en compte de leur intérêt et encore moins de celui des élèves.

 Les directions d’écoles, particulièrement impactées par cette décision, vont une fois de plus avoir à en supporter les conséquences. C’est inadmissible ! 

 Nous vivons précisément les 1ères conséquences de la nouvelle plaquette de formation suite à la réforme de mars 2020, passée en catimini lors du 1er confinement.

- * Nous sommes très éloignés de la gestion bienveillante de proximité pourtant prônée.

Ce que compte faire le SE-Unsa 95 :

Le SE-Unsa 95 va interpeller directement la DASEN pour dénoncer ce fonctionnement inacceptable, tant sur le fond que sur la forme : courrier adressé ce jour à la DASEN

Le SE-Unsa national va être alerté afin qu’une intervention au niveau du ministère soit engagée.

Le SE-Unsa va se rapprocher des autres organisations syndicales afin qu’un action commune soit engagée, à l’image de celle qui avait été engagée pour les postes à profil en janvier dernier : demande d’audience commune afin de reconsidérer la situation.

Le SE-Unsa se réserve le droit d’informer et d’alerter la population sur ce mode de fonctionnement inacceptable.