SECTION SE-Unsa du VAL D OISE - IMMEUBLE JACQUES LEMERCIER - 5 AVENUE DE LA PALETTE - 95000 CERGY PONTOISE
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Les années se suivent et les constats sont les mêmes : les budgets de
l’action sociale interministérielle ne sont pas entièrement utilisés.
L’UNSA continuera d’agir pour que ces budgets soient dépensés. L’action
sociale doit répondre aux besoins de l’ensemble des agent·es.
Cette année la sous consommation est d’environ 5 millions d’euros. L’UNSA a obtenu des aides exceptionnelles qui ont permis de dépenser environ 7 millions d’euros supplémentaires. Malgré tout la totalité du budget n’a pas été utilisé. C’est fort regrettable car l’action sociale est un élément de la qualité de vie au travail. Les besoins existent, nos collègues doivent bénéficier d’aides pour la garde d’enfant, pour le logement, ou encore pour pouvoir partir en vacances.
Nous
poursuivrons notre action pour que les budgets soient utilisées et pour
que l’action sociale réponde aux besoins de l’ensemble des agent·es.
Retrouvez nos interventions lors de la réunion du CIAS du 19 janvier 2022
Déclaration de l’UNSA
Madame la Directrice Générale
Mesdames et messieurs les membres du CIAS
Sans qu’elle soit un élément salarial, l’action sociale, qu’elle soit interministérielle ou ministérielle, participe directement à la qualité de vie au travail des agent·es, et doit leur permettre de mieux-vivre. Son budget a vocation à être utilisé entièrement, pour les personnels.
Dans cette optique, l’UNSA se réjouit que la sous-consommation budgétaire ait été diminuée en 2021. Pour autant, elle ne l’a été que du fait de mesures exceptionnelles :
L’UNSA ne peut se satisfaire de cette situation : la sous-consommation chronique doit être attaquée à la racine par des mesures structurelles.
Ainsi, garder et surtout élargir le socle du nombre d’ agent·es ayant accès à l’action sociale nécessite une revalorisation significative et annuelle des barèmes d’accès essentiellement basés sur le revenu fiscal de référence ou le quotient familial. Cela est d’autant plus nécessaire que le relèvement du seuil minimum de traitement, ainsi que la revalorisation des grilles de catégorie C conduit à court terme à un changement de tranche et à une aide moins élevée pour non seulement des agents de catégorie C, mais aussi pour des agent·es de catégorie B et des agent·es contractuel·les.
Cette revalorisation des barèmes doit s’accompagner d’une revalorisation des taux des prestations. L’inflation forte que nous connaissons provoque ainsi un reste à charge grandissant pour les agent·es, dans un contexte maintenu de gel du point d’indice.
L’UNSA ne peut accepter que les agent·es, particulièrement ceux aux plus faibles revenus, voient les mécanismes de solidarité s’étioler. Elle revendique :
L’UNSA pourrait redire son inquiétude quant à la désaffection des agent·es pour la prestation Chèques-vacances. Nous voudrions une fois de plus insister sur le raccourcissement de la durée d’épargne de quatre à deux mois qui permettrait de répondre aux attentes des personnels les plus précaires. Elle aurait par ailleurs pour atout de s’adapter aux changements de mode de consommation, notamment des agents les plus jeunes.
L’UNSA pourrait aussi redire son inquiétude quant à la prestation CESU garde d’enfants 0-6 ans. Nous voudrions une fois de plus revendiquer le déplafonnement de la 3ème tranche pour les familles non-monoparentales.
L’UNSA pourrait également redire son inquiétude quant à l’avenir de la restauration collective de l’État. Nous voudrions une fois de plus rappeler qu’elle est une composante essentielle de la qualité de vie au travail des agents. Elle doit être préservée et même renforcée.
La délégation UNSA