SECTION SE-Unsa du VAL D OISE - IMMEUBLE JACQUES LEMERCIER - 5 AVENUE DE LA PALETTE - 95000 CERGY PONTOISE
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Comme régulièrement, l’UNSA EDUCATION 95 a été conviée par
Madame la Directrice académique pour un point de situation sur les
aspects sanitaires en cours.
MĂŞme
si l’UNSA EDUCATION 95 apprécie cette communication, nous avons
regretté que cette communication :
- se
tienne sur un temps scolaire, contraignant certain.es dĂ©lĂ©guĂ©.es Ă
quitter leur classe pour y assister
-
que cette communication ne se fasse pas en amont de la mise en place
afin que vos représentant.e.s puissent vous informer en temps et en
heure des applications locales.
Pour
rappel, l’UNSA EDUCATION 95 se veut une organisation progressiste et
participative, au service des enseignants-tes et des élèves, mais
pas seulement. L’UNSA EDUCATION tient particulièrement à ces
Ă©changes qui doivent ĂŞtre Ă double sens ! Si les
écoles et les personnels ont besoin d’informations, il est
également nécessaire qu’ils soient entendus afin de participer
activement à la réflexion et contribuer ainsi à une meilleure
qualité de service rendu aux élèves et à leurs familles.
L’UNSA
EDUCATION 95 prend acte d’un nouveau protocole sanitaire qui,
finalement, n’est pas si nouveau que cela….
L’UNSA
EDUCATION 95 a bien conscience de la difficulté pour la Direction
académique de veiller à ce que les annonces ministérielles soient
suivies d’effets localement. Entre le Ministère et l’école, un
long chemin sinueux est à parcourir sans réelle concrétisation
systématique. Toutefois, les personnels, qui viennent aujourd’hui
la boule au ventre, commencent à en avoir l’habitude et restent
professionnels.
Ils
sont toutefois épuisé.e.s de ce mépris institutionnel qui se
manifeste Ă chaque prise de parole du Ministre (entre autre Ă
travers des remerciements verbalisés médiatiquement et dont ils
n’ont plus que faire). Le Ministre n’a toujours pas compris qu’il
disposait à ses côtés de presque 1 million de collègues qui pour
grand nombre sont au RDV tous les matins pour oeuvrer et recevoir les
élèves avec le sourire. Les équipes demandent à être entendues
et protégées.
L’UNSA
EDUCATION 95 tient Ă remercier les IEN et les circonscriptions qui, en
très large majorité, font ce qu’ils (elles) peuvent pour répondre
aux besoins des Ă©coles avec bienveillance, avec toutefois les moyens
dont elles (ils) disposent.
Pour rappel, tout employeur se doit de protéger ses personnels. Si cette obligation est globalement respectée dans le secteur privé (sous peine de sanction), il y a beaucoup à dire et à revoir concernant le secteur public et en particulier l’Education nationale.
La
DASEN a insisté sur certains points :
- AĂ©ration toutes les heures indispensables,
- Pas de répartition élèves si enseignant-e absent-e et enseignement suspendu
- 1 cas + : fermeture de classe
- Interdiction d’activités de motricité en
intérieur pour les maternelles
Vaccination
des enseignants-tes :
L’UNSA
EDUCATION 95 a dénoncé des dysfonctionnements comme par exemple :
- une collègue qui a souhaité s’inscrire via le lien adressé par la Rectrice le 17 avril et qui a essuyé un refus le 19 parce qu’elle n’avait pas 60 ans.
- Une autre enseignante qui a pris contact avec la plateforme d’Argenteuil et qui a également essuyé un refus, la plateforme téléphonique n’étant pas informée et indiquant qu’elle ne pouvait bloquer un des créneaux.
- Ces enseignants-tes de Magny en Vexin qui ont reçu une invitation du CPTS de Magny pour une vaccination des enseignant.es et personnels des Ă©coles et qui reçoivent un peu plus tard un mail de leur IEN qui les informe « qu’en l’absence d’information officielle dont aurait Ă©tĂ© destinataire la Direction acadĂ©mique du Val d’Oise, vous ne pouvez donner suite Ă cette sollicitation ».
Depuis quand les enseignants-tes ne peuvent-ils pas se faire vacciner sans l’accord de leur hiérarchie ?
Concernant ce dernier point, la DASEN a convenu d’un problème de communication, un laboratoire ayant pris des initiatives auprès de certains personnels à des fins commerciales. Cela n’a pas été validé ni par l’institution ni par l’ARS.
A noter que dans le département de l’Oise, tout enseignant, quel que soit son âge, a la possibilité de se faire vacciner. La DASEN considère qu’il s’agit là d’une prise d’initiative locale qui ne correspond pas aux directives nationales.
En réponse à une question, la DASEN n’a pas pu nous communiquer le nombre de personnels de plus de 55 ans.
Actuellement, deux centres de vaccination enseignant.es de + de 55 ans sont ouverts : Jouy le Moutier et Argenteuil. Nous n’avons pas de retour de l’ARS concernant le nombre de vaccinations effectuées dans ce cadre.
Personnels
vulnérables :
Par prudence, les personnels vulnérables vaccinés ne sont pas autorisés à retourner en classe.
Masques :
Pour rappel, les élèves de maternelle ne portent pas de masque.
Les personnels sont donc clairement exposés puisqu’ils sont équipés de masques de type 1 qui ne les protègent que partiellement.
Quand des masques de type FFP2 vont-ils ĂŞtre mis Ă la disposition de ces personnels ?
Des masques à visière ont été également promis (important en particulier pour les enseignant.es de maternelle, CP et CE1).
Quand est-ce que cette promesse sera suivie d’effets ?
Nous n’avons pas obtenu de réponse à ce sujet.
DĂ©tecteurs
de CO2 et purificateurs d’air :
- Qu’en est-il des détecteurs de CO2 et purificateurs d’air vantés à grands coups de presse ?
La DASEN a indiqué qu’il s’agissait d’une réflexion à porter au niveau des collectivités territoriales.
Auto-test :
Il s’agit là de la quasi seule nouveauté de ce protocole.
Ces auto-tests sont arrivés ce jour à la DSDEN et sont en train d’être répartis dans les circonscriptions.
Chaque enseignant.e, AESH, ATSEM, PsyEN….. se verra remettre une boite de 5 tests (à utiliser d’ici le pont de l’Ascension donc).
Une notice d’utilisation spécifique sera communiquée aux équipes.
Si
un résultat devait être positif, l’agent doit immédiatement
aller passer un test PCR et s’isoler jusqu’au résultat. Ensuite,
chacun.e sait…..
Tests
salivaires :
Après
un certains nombre de dysfonctionnements repérés ici et là en mars
(absence de résultats aux familles, implication des directions
d’école, problèmes d’organisation…) l’UNSA EDUCATION 95 a noté
une nette amélioration avant le confinement.
Toutefois, il est constaté un nombre de refus de familles non négligeable, faussant ainsi la pertinence de cette opération.
10 écoles /jour doivent être testées sur site.
A partir du 3 mai, 10 autres écoles par semaine seront testées au moyen de tests salivaires à faire à la maison : les enfants rapporteront leur flacon à l’école. De sérieux doutes ont été émis quant à cette solution pour différentes raisons : manipulation, conservation, gestion, compréhension des familles, efficacité finale, le tout reposant sur les épaules des directions d’école.
Concernant les résultats de ces tests, nous avons demandé quels retours était prévus à destination des écoles (via infirmières ou médecins scolaires). Nous n’avons pas eu réponse à cette question.
Fermetures
de classes :
Comme annoncé, les classes seront fermées à l’apparition du 1er cas positif (comme avant le confinement).
La DASEN n’a pas été en mesure de nous indiquer le nombre de classes fermées ce jour (lundi 26 avril).
En cas de fermeture, les familles sont appelées pour récupérer leur enfant. Une tolérance sera observée pour les familles n’ayant pas la possibilité de venir récupérer leur enfant avant la fin de la journée.
Télétravail :
Suite à des remarques formulées par certain.es PSYEN à qui il a été demandé de produire une autorisation d’absence pour télétravail hors de leur domicile la semaine du 6 au 9 avril, nous avons demandé à la DASEN ce qu’il en était.
Nous n’avons pas eu de réponse.
Problème
des remplacements :
Diverses questions ont été posées à la DASEN sur ce sujet :
- Quel est l’état actuel des remplacements sur le département ?
- Combien de classes sont fermées ce jour dans le 1er degré ?
- OĂą en est-on du recrutement ?
- Combien de contractuel-les 1er degré ? 2nd degré ? AED ?
La DASEN a précisé que du fait d’un nombre important de malades sur notre département (la maladie étant très présente sur notre territoire) il y avait actuellement un potentiel de recrutement de contractuels.
Nous
ne savons toutefois pas combien de contractuel.le.s ont été recruté.e.s
sur le 95.
2nd
degré :
Des précisions ont été apportées quant à l’hybridation des enseignements au collège.
L’organisation est à élaborer en interne pour une validation par la DSDEN. Toutefois, une grande autonomie est laissée aux équipes pour le peu que l’organisation définie soit réfléchie et concertée (veiller à l’intérêt des élèves, fréquentation régulière du collège).
Au
niveau numérique, des efforts importants quant au nombre de
connexions simultanées ont été réalisés par les Conseils
départementaux et régionaux, en particulier dans les lycées.
D’autres
questions avaient été prévues mais n’ont pas pu être posées
par manque de temps :
Formation
continue :
Au-delĂ
des formations spécifiques et pratiques (mise en place du
déploiement numérique sur le Val d’Oise), l’UNSA EDUCATION
95 ré-itère sa demande de moratoire sur la formation continue afin de
laisser le temps aux équipes (qui sont déjà largement en tension)
de gérer, se concerter, adapter et répondre aux mieux aux besoins
conjoncturels des usagers.
2nd
degré :
Pourquoi envisager la tenue des examens alors que depuis le début de l’année les lycées fonctionnent en demi-jauge (et maintenant également en 4ème et 3ème) ?
L’UNSA
EDUCATION 95 demande que le contrĂ´le continu soit la norme pour cette
année scolaire. L’iniquité matérielle des élèves ou
d’enseignement ne peut être masquée par le maintien d’épreuves
en présentiel.
Pour
en savoir plus : FAQ en pièce jointe