SECTION SE-Unsa du VAL D OISE - IMMEUBLE JACQUES LEMERCIER - 5 AVENUE DE LA PALETTE - 95000 CERGY PONTOISE
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Au 22 mars, le taux d’incidence du 95 était de 544,8.
55109 tests réalisés dans le département.
Semaine du 15 au 19 mars : 776 élèves dont 330 dans le premier degré 446 dans le second
88 personnels cas confirmés
17 autres personnes
51 classes fermées en école
6 classes en collège
4 classes en lycée
2 écoles fermées administrativement : il n’y a plus les personnels pour accueillir les élèves
Lors de la réunion sur la crise sanitaire avec la DSDEN en date du 23/3/21, le SE UNSA 95 a expliqué que :
· La fragilité chronique des moyens de remplacement conduit à une désorganisation généralisée dans les écoles de notre département.
· La dégradation de la situation épidémique combinée à la fragilité chronique des moyens de remplacement conduit à une désorganisation généralisée dans les écoles de notre département.
· En effet, les absences de personnels malades, symptomatiques ou cas contacts se multiplient obligeant les écoles à se réorganiser chaque jour et, régulièrement, à regrouper des élèves au point de ne plus réussir à assurer ni enseignement ni respect du protocole sanitaire.
· La difficulté de compréhension de critères de fermeture d’une classe mais aussi d’une école. Le SE UNSA 95 a rappelé que la fermeture d’une semaine d’une classe ou d’une école évite une désorganisation de l’équipe mais aussi protège les élèves et les personnels. Il faut savoir que des écoles maternelles fonctionnent à ce jour sans cantine et sans dortoir. Des collègues peuvent accueillir 36 élèves en PS sans sieste. Nous conseillons à chaque équipe qui ne trouve pas les moyens de faire des apprentissages corrects de remplir une fiche RSST.
· L’incompréhension des collègues concernant l’euro pour le test salivaire alors qu’en laboratoire c’est gratuit. C’est en cours de négociation avec le ministère de la santé.
Lors de la réunion sur la crise sanitaire avec la DSDEN en date du 23/3/21, le SE UNSA 95 a demandé que :
· L’annulation des formations :
1)Ce n’est pas ce dont les équipes ont besoin en ce moment
2)Ne pas saturer les 108h qui ont déjà explosées
3)Eviter les rassemblements en présentiel, surtout sur un territoire éducatif numérique.
4)L’incompréhension des collègues qui peuvent se retrouver à plus de 6 dans la même salle pour participer à une réunion institutionnelle sur les 108h. Le SE UNSA 95 a dénoncé deux situations sur le département qui ont été mises à plat. Nous avons obtenu le respect du protocole sanitaire. Le temps de prise du repas ne peut être simultanément un temps de réunion. Les deux doivent être strictement distingués. Cela croise avec l’annulation des 18 h de formation.
Somme toute, les injonctions contradictoires ministérielles ne permettent pas un climat de travail apaisé.
Fort de son obstination à être force de proposition, le SE UNSA 95 pense que pour que l’école fonctionne normalement il faut proposer les aménagements suivants :
· Collèges :
S’agissant des collèges, le S E-Unsa exige que toutes les demandes de réduction des capacités d’accueil soient étudiées. Jusqu’à présent, elles ont été refusées alors que la configuration de nombreux collèges aux effectifs surchargés amène aux mêmes raisonnements que pour les lycées. Pour le SE-Unsa, il faut également annuler dès maintenant les épreuves du DNB.
· Écoles
Pour les écoles, la dégradation de la situation épidémique conduit à une désorganisation très importante dans de nombreux endroits. Celle-ci doit être prise en compte et entendue. En effet, les absences de personnels cas positifs, symptomatiques ou cas contacts se démultiplient obligeant les écoles à regrouper des élèves au point de ne plus réussir à assurer ni enseignement ni respect du protocole sanitaire. Pour préserver l’ouverture des écoles dans la durée, le SE-Unsa estime que le ministère doit accepter plus facilement des fermetures de classes ou d’école pour une semaine, au cas par cas.
Fermer une semaine quand c’est nécessaire et recruter sont deux axes indispensables pour contenir l’épidémie et protéger les équipes de l’épuisement. Il faut donc arrêter de mégoter sur l’embauche de renforts avec des contrats au compte-goutte et pour des durées courtes.
· Tests et vaccination
Les enseignants, CPE, PsyEN, AED, AESH, Atsem et autres personnels des écoles et établissements, à commencer par ceux qui sont au contact des enfants les plus jeunes qui ne portent pas le masque, veulent se protéger et protéger leurs proches. Les campagnes de tests salivaires peuvent y concourir. Déployées avec de nombreuses difficultés depuis 3 semaines, le SE-Unsa demande la communication de leurs résultats. Et personnels fragiles notamment ceux qui ne sont pas en ASA car ne dépendant pas si de la tranche d’âge ni du décret du 10/11/2020 listant les pathologies liées à la COVID 19.
Mais surtout, la décision de confiner tout en maintenant les écoles et établissements scolaires ouverts doit engager le gouvernement à reconsidérer sa décision de non-priorisation de l’accès à la vaccination pour l’ensemble de ces personnels.
Les mesures prises dans les 16 départements les conduisent à retrouver le cadre de novembre. Sera-t-il suffisant ? Du fait des variants notamment, l’inquiétude est palpable dans ces régions comme dans de nombreux autres territoires.