Fort de ce constat vécu dans les écoles d’Argenteuil, d’Eaubonne et alentours, le SE-Unsa 95 a saisi la DASEN afin de demander que ce travail soit confié aux laboratoires ou, à minima, qu’un tutoriel soit fourni aux directions des écoles afin que les données déjà saisies sur ONDE puissent être récupérées et que la saisie ne se limite qu’à celle des N° de sécurité sociale.

Le SE-Unsa 95 a été entendu puisque la DSDEN, consciente de la tache importante qui retombe une fois de plus sur les directions d’école, vient de nous répondre qu’à compter de ce jour ce sont les laboratoires qui seront chargés de cette saisie. 

Les directions d’école n’auront donc qu’à collecter les autorisations des familles ainsi que les copies des cartes vitales.

Attention : il conviendra toutefois de garder une copie de ces documents à l’école.

Pour le déroulement des prélèvements, le SE-Unsa 95 a également demandé qu’un contact préalable soit établi entre les directions et les laboratoires (qui n’ont pas idée du fonctionnement d’une école) afin de définir l’organisation.

Là aussi nous avons été entendus.

Les derniers retours démontrent que cette opération se déroule de mieux en mieux et se limite à une journée (pour 18 classes) ; donc comme une journée « photos » en quelque sorte. 

Concernant les élèves présentant un résultat positif au test salivaire, leur éviction est donc de 10 jours.

Certaines familles reviennent avec les résultats d’un second test (avec écouvillon) négatif et exigent que l’école reprenne leur enfant.

Il s’avère que le test salivaire est prioritaire et que le second test, plus invasif et donc pas forcément bien effectué, soit faussement négatif.

Le SE-Unsa 95 vient donc de demander à la DSDEN qu’une consigne claire soit adressée aux directrices et directeurs sur ce point.

Celle-ci devrait affirmer la priorité du résultat du test salivaire, permettant ainsi aux directions de répondre clairement aux familles.

Le SE-Unsa 95 ne manquera pas de vous tenir régulièrement informé.es de la suite de ce dossier.