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TESTS SALIVAIRES : PrĂ©vention ou coup de communication ?
Article publié le samedi 6 mars 2021.
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Tests salivaires : volontĂ© de prĂ©vention ou coup de communication ?
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  • Depuis le dĂ©but de la crise, le SE-Unsa soutient les actions de prĂ©vention nationales comme locales qui permettent d’éviter la fermeture gĂ©nĂ©ralisĂ©e de nos Ă©coles et nos Ă©tablissements ouverts. Ce soutien est bien entendu conditionnĂ© au respect des missions de chaque personnel. Toutefois, le SE-Unsa ne tolère pas que la politique du chiffre dicte les moyens de cette prĂ©vention, surtout lorsque le mĂ©tier s’en trouve fortement impactĂ©.
     
    L’École a besoin des tests salivaires pour réagir au plus vite lorsque la situation devient tendue à l’échelle d’un territoire, d’une école ou d’un établissement.
    L’École en a également besoin pour évaluer au plus juste la situation épidémique dans nos structures scolaires. Et ce, alors que des études scientifiques, dans des contextes et des temporalités différents, reprises ensuite par de nombreux commentateurs toujours avisés, donnent le sentiment de pouvoir dire tout et son contraire.
     
    Si la campagne de tests salivaires peut être un moyen précieux de compréhension, de prévention et de lutte contre l’épidémie, un moyen qui nous a sans aucun doute manqué jusqu’ici, elle est évidemment aussi, un outil politique. Ce ne serait pas condamnable en soi, s’il s’agissait seulement d’améliorer la transparence pour prendre des décisions plus partagées.
     
    Pour le SE-Unsa, cette campagne de tests ne doit pas se transformer en coup de communication dont les personnels seraient des chevilles ouvrières déjà sursollicitées. C’est pourtant ce que les personnels de l’Éducation nationale constatent et déplorent aujourd’hui.
     
    Il a fallu toute la mobilisation et la ténacité du SE-Unsa pour qu’après des instructions contraires dans certains territoires, le ministre confirme enfin qu’il n’incombait pas aux personnels, autres que ceux de santé, de procéder aux prélèvements de salive.
     
    MalgrĂ© cela, la situation n’est pas aussi claire partout. En effet, certaines autoritĂ©s locales ne semblent pas vouloir en dĂ©mordre en sollicitant fortement le « volontariat » de tous.
    Ainsi, le SE-Unsa intervient là où cela est nécessaire pour que les organisations de tests dans des délais et conditions intenables ne viennent pas faire peser une forte pression sur les équipes. S’il faut distribuer et récupérer des autorisations et copies de cartes vitales, établir des listes et prévoir l’organisation du jour J, il faut alors prévoir des délais tenables et des moyens supplémentaires car la vie de l’école ou de l’établissement, elle, ne s’arrête pas.
     
    Les personnels de l’Éducation nationale ont le sens du service public et ils le démontrent encore plus depuis un an maintenant.
    En revanche, ils ne sont pas au service des plans de communication de leur employeur. Si le gouvernement, qui par ailleurs patine avec sa stratégie vaccinale, s’est fixé des objectifs chiffrés et veut donner à voir une action déterminée, ce n’est pas aux personnels de faire encore l’impossible pour tenir ces objectifs.
     
     
     
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