Essentielles au fonctionnement des établissements, les missions des CPE et des assistants d’éducation (AED) passent le plus souvent inaperçues. Alors que la crise sanitaire qui dure exacerbe encore les difficultés de conditions de travail, le SE-Unsa a décidé de rendre visibles ces « invisibles » par une action spécifique pendant la semaine du 8 au 13 mars.

Depuis le début de la crise sanitaire, ils sont à l’œuvre pour soutenir la continuité pédagogique et pour permettre de garder les établissements ouverts. Depuis l’application des multiples modifications de protocoles dans la vie de l’établissement, qu’il s’agisse du respect des gestes barrières, de la restauration, des pauses, des études ou de l’internat, à la poursuite de leurs missions en faveur de la réussite de leurs élèves et du lien avec les familles, en passant par le suivi accru des décrocheurs, ou encore le renforcement de la sécurité des établissements en lien avec le risque attentats, les CPE et les AED sont sur tous les fronts, et le plus souvent au pied levé. 

La crise sanitaire a dégradé considérablement et durablement leurs conditions de travail en accroissant les risques psycho-sociaux de personnels épuisés.

Depuis le début de la crise sanitaire, nous n’avons cessé d’alerter le ministère sur la situation des personnels de vie scolaire. Si le SE-Unsa a bien obtenu une augmentation de l’indemnité forfaitaire des CPE, les autres revendications ne trouvent pas de réponse.

Le SE-Unsa demande un CPE minimum dans chaque établissement, des effectifs supplémentaires d’AED pérennes, un équipement systématique en téléphonie mobile et ordinateur portable pour faire face aux situations de crise.

Durant la semaine du 8 au 13 mars, le SE-Unsa a décidé de braquer les projecteurs sur les personnels de la vie scolaire. Pour être vus mais aussi reconnus, ils porteront un masque avec la mention « Invisibles ? ».

Paris, le 4 mars 2021

Stéphane Crochet

Secrétaire général