SECTION SE-Unsa du VAL D OISE - IMMEUBLE JACQUES LEMERCIER - 5 AVENUE DE LA PALETTE - 95000 CERGY PONTOISE
Tél. 09 64 06 73 29 - Por. 06 56 84 65 68 - 95@se-unsa.org
Le contexte du dépôt :
- nous demandons des masques FFP2 qui protègent les collègues et les élèves
- aération des salles parfois impossible
- nettoyage des points contacts ? Une commune demande aux enseignant.es de le faire
- non brassage des élèves impossible, quand les enseignant.es ne sont pas remplacé.es
- conseil d’école en présentiel
- travail pendant les vacances, faire et défaire, surcharge de travail, épuisement, stress des collègues, en particulier directrices et directeurs d’écoles. Quelle image l’institution renvoie-t-elle aux familles ?
- réflexion en équipe pour préparer l’hommage à Samuel Paty empêchée alors qu’elle était indispensable en particulier pour nos jeunes élèves
- des mails incessants, parfois contradictoires de notre hiérarchie dans le département (ex pour les conseils d’école)
- manque d’enseignant.es dans les écoles pour pallier le remplacement
Les collègues n’en peuvent plus, « ras le bol » « maltraitance » mĂ©pris » sont les mots qui reviennent rĂ©gulièrement.
Tout cela sur fond d’anxiété : situation sanitaire mais également sécuritaire et économique et sociale.
Réponses de la directrice académique
-> RĂ©approvisionnement en masques tissu
-> en cas de tension dans les écoles, les IEN sont informés et demandent un réassort à la DSDEN. Faire remonter les risques de rupture de stocks en amont…
Nous avons réitéré notre demande de masques plus protecteurs, notamment FFP2.
Nous avons également à nouveau demandé des protections particulières pour les postes les plus exposées (AESH, RASED). Des visières sont disponibles en DSDEN et dans les circonscriptions.
Des masques pour enfant sont Ă©galement disponibles dans les circonscriptions.
Pour répondre à notre demande, il n’est pas prévu de masques pour les temps de transport, ni de purificateurs d’air.
Quand nous interrogeons la DASEN pour les écoles dont les fenêtres ne s’ouvrent pas, elle répond qu’il suffit d’ouvrir les portes !
La DASEN s’agace et indique : « On ne nie pas la grande difficultĂ© des personnels, mais elle l’est pour tous, on ne peut pas imputer Ă l’éducation nationale la propagation du virus ».
Nous lui avons rétorqué que si la propagation du virus ne relevait pas du ministère, la communication et la gestion de la situation relevait bien du ministre !
Nous avons alertĂ© encore une fois la DASEN sur les conditions de travail très difficiles dans les Ă©coles. Le « faire et dĂ©faire » permanent met les Ă©quipes en tension. L’afflux de messages contradictoires au fil de l’eau, des consignes diffĂ©rentes d’une circonscription Ă l’autre, d’une Ă©cole Ă l’autre sont insupportables. Nous avons demandĂ© une uniformisation des rĂ©ponses sur le dĂ©partement.
RĂ©ponses de la DASEN : « Pour la communication, nous faisons de notre mieux… », « nous ne donnons pas d’informations contradictoires, nous ajustons au cas par cas… » C’est bien lĂ le problème !
Nous avons à nouveau dénoncé le temps de travail en dehors des obligations réglementaires. EE, ESS en dehors du temps de travail, pression pour les APC.
L’IENA rappelle que les 108h sont annualisées, que les directrices/teurs ont la main avec leurs équipes sur l’organisation de celles-ci. Pour les collègues qui effectuent les APC, elles peuvent être reportées.
La DASEN reconnait la tension au niveau du remplacement. Quand on évoque la question des élèves et du non brassage lorsqu’il n’y a pas d’enseignant.es, elle rappelle la possibilité de fermer des classes indiquées dans le protocole.
39 collègues ont été recruté.es sur la liste complémentaire. Ces emplois pallient les démissions. Le plafond d’emplois est atteint. Il n’y a donc aucun autre recrutement prévu.
Nous avons demandé que notre exigence d’un recrutement de personnels en urgence soit relayée auprès du Ministre.
En conclusion, la crise sanitaire met en exergue ce que nous dénonçons depuis des mois voire des années, le manque de moyens pour l’éducation nationale.
Compte-rendu rédigé par l’intersyndicale