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L’Union européenne défend et souhaite renforcer les droits des LGBTQI
Article publié le vendredi 25 septembre 2020.
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Le mercredi 16 septembre Ă  l’occasion de son premier discours sur l’état de l’Union, Ursula von der Leyen, la prĂ©sidente de la Commission europĂ©enne a qualifiĂ© les “zones sans LGBTQI” de “zones sans humanitĂ©” qui “n’ont pas leur place” dans l’Union europĂ©enne. Elle vise ainsi sans la nommer directement la Pologne.

Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e 2019, plusieurs comtĂ©s et municipalitĂ©s polonaises se sont dĂ©clarĂ©es comme des “zones libres de toute idĂ©ologie LGBTQI”. Dans ces zones, les Ă©lu·es sont encouragé·es Ă  s’abstenir de toute action visant Ă  favoriser la tolĂ©rance Ă  l’égard des personnes LGBTQI (lesbiennes, gays, bisexuelles, transexuelles, queers et intersexes).

Le gouvernement ultraconservateur polonais du PiS (le parti Droit et justice en français, proche de l’extrême-droite) a fait des droits des LGBTQI un argument politique lors de la dernière élection présidentielle. Le président, réélu mi-juillet, Andrzej Duda ne cesse d’alimenter ce climat de discrimination inquiétant. Il a comparé l’idéologie LGBTQI à une nouvelle forme de communisme et a promis d’interdire l’adoption aux couples homosexuels.

En mars dernier, un rapport de l’ILGA, l’Association internationale des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes, relayĂ© par l’Observatoire International des Droits de l’Homme, indiquait qu’un tiers des villes polonaises s’identifie comme “zones sans LGBTQI”.

C’est dans ce contexte d’insĂ©curitĂ© croissante des personnes LGBTQI que Ursula von der Leyen a fait preuve de fermetĂ© face aux mesures discriminatoires mises en place. Elle a dĂ©clarĂ© son intention de proposer une “stratĂ©gie visant Ă  renforcer les droits des LGBTQI” dans l’Union, notamment sur la question des droits des couples homoparentaux.

Elle a expliquĂ© ne pas vouloir mĂ©nager les “efforts pour construire une Union de l’égalitĂ©.” Rappelant qu’il doit ĂŞtre possible aux EuropĂ©en·nes d’avoir la libertĂ© de leur orientation amoureuse “sans crainte ni rĂ©crimination.”

Les premières sanctions sont tombées en l’encontre de six villes polonaises qui n’ont pas été retenues pour des subventions dans le cadre d’un programme de jumelage.


L’UNSA Éducation est en accord avec la prĂ©sidente de la Commission europĂ©enne qui a dĂ©clarĂ© “qu’être soi-mĂŞme n’est pas une question d’idĂ©ologie. C’est votre identitĂ©. Et nul ne pourra jamais vous la retirer.” La preuve en est qu’il est impĂ©ratif de rester mobiliser pour contrer en France comme en Europe l’extrĂŞme-droite, dont les valeurs sont en contradiction avec les valeurs du syndicalisme, de la dĂ©mocratie sociale et de la dĂ©mocratie. Il est crucial de renforcer le projet europĂ©en afin de construire une Europe de l’égalitĂ©

 
 
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