Les remontées de
plusieurs académies rapportent que des ARS considèrent que le masque
grand public n’est pas suffisant pour assurer la sécurité sanitaire des
enseignants des écoles en cas de contact avec un cas Covid avéré chez
leurs élèves car ceux-ci n’en portent pas.
Selon
les experts, le masque grand public serait efficace contre les
contaminations seulement quand il est porté par tous. Lorsque ce n’est
pas le cas, pour être protégé il faudrait alors porter un masque de type
chirurgical. C’est ainsi que des ARS placent ou non en quatorzaine les
enseignants ayant un cas avéré dans leurs classes, selon qu’ils
portaient des masques grand public ou des masques de type chirurgical.
L’avis du SE-Unsa
Le
SE-Unsa demande au ministère de clarifier au plus vite cette situation
et de donner les moyens aux enseignants des Ă©coles, aux AESH et aux
PsyEN d’assurer leur propre sécurité comme celle des élèves et des
familles. Les mêmes indications devront être données aux employeurs des
autres personnels des Ă©coles comme les Atsem.
Le
SE-Unsa exige que le CHSCT ministériel du 11 septembre réponde
précisément à cette problématique comme à beaucoup d’autres qui se
posent très concrètement dans la vie des écoles et établissements depuis
une semaine. Les flous sur les consignes et les protocoles demeurent et
mettent sous une pression bientĂ´t intenable les personnels, en
particulier les directrices et directeurs d’école. 10 jours après la
rentrée, le doute sur la capacité à tenir devient vif.