QUE FAIRE ET COMMENT FAIRE ?

Un protocole ministériel "a été pondu", à grand coup d’affichages, pour répondre à toutes les questions qui se posent.

Certains documents complémentaires ont été produits pour l’accompagner.

Vous trouverez ci-dessous tous les éléments qui ont normalement été transmis à l’ensemble des écoles....

Toutefois, on constate très rapidement que certaines zones d’ombre perdurent, que certains documents ne répondent pas aux attentes et besoins du terrain, ne répondent pas aux questions concrètes...

Le SE-Unsa regrette qu’encore une fois il ne soit pas fait appel à l’expertise du terrain pour élaborer ces stratégies et documents. Il rappelle, encore une fois, la nécessité d’une information précise et bien en amont.

Quelques éléments de réflexion et questions qui restent sans réponse :

1/ Il est écrit qu’en cas d’enfant présentant des signes, celui-ci doit être isolé et rester sous la surveillance constante d’un même adulte.

- Quel adulte ?

- Comment faire s’il n’y en a pas ?

- Le (la) Directeur.trice doit-il (elle) assurer cette mission pendant ses temps de décharge ?

2/ Certaines communes (comme Cergy par exemple) ont adopté un protocole plus sévère que le protocole ministérielle.

Pour Cergy, les écoles fonctionnent avec des binômes (2 classes) qui ne doivent pas se croiser. L’objectif est d’éviter les brassages.

Comment faire :

- si un.e enseignant.e est absent.e et non remplacé.e ?

- pour les équipes éducatives et de suivi sur le temps scolaire ?

3/ Est-il normal que dans une classe à double niveau dans laquelle une ATSEM a été testée positif :

- seulement la moitié de la classe subisse une quarantaine et pas l’autre ?

- Il soit demandée à une ZIL d’aller assuer le remplacement de l’enseignante ? (chair à canon ?)

4/ Réunions de parents, exercices d’évacuations obligatoires...

- Est-il normal que chaque IEN soit obligé.e de trouver des solutions ou interprétations, souvent très différentes d’une circinscription à l’autre, pour répondre aux nécessités de services ?