Depuis
mi-mars, les concours de recrutement sont en stand by. Le SE-Unsa
dénonce fermement l’iniquité de traitement entre les candidats des
concours internes et externes.
Alors
que les candidats des concours externes passeront les uniques Ă©preuves
d’admissibilité écrites qui vaudront pour admission entre le 22 juin et
la mi-juillet, les candidats des concours internes qui, eux, ont dĂ©jĂ
passé les épreuves d’admissibilité, devront attendre les mois de
septembre et d’octobre pour passer les épreuves d’admission.
Une organisation des concours sans cohérence
En
effet, comment expliquer que certains lauréats de concours soient en
poste à la rentrée et que d’autres ne le seront qu’en octobre voire en
novembre ?
Pourquoi infliger aux
candidats admissibles des concours internes une reprise en septembre sur
un poste (que ce soit au sein ou en dehors de l’Éducation nationale)
dans des conditions qui seront particulières et dégradées avec
l’actuelle crise sanitaire, en parallèle de la préparation aux épreuves
d’admission ?
Ce
20 mai, lors du Comité technique ministériel, l’ensemble des
organisations syndicales a voté de manière unanime un vœu demandant un
collectif budgétaire exceptionnel afin que les candidats admissibles aux
concours internes soient déclarés admis et placés en position de
stagiaire dès la rentrée 2020.
Pour le SE-Unsa, l’équité de traitement entre les différentes voies de recrutement doit rester la règle.