Vous êtes nombreux à nous contacter au sujet des évaluations de grandes sections...

Dans le cadre du protocole "Pour une entrée sécurisée au CP", il a été demandé aux écoles maternelles :

- de faire passer ces évaluations entre le 25 novembre et le 10 décembre

- De remonter les résultats au plus tard le 10 janvier.

Vos remarques :

- Ces évaluations sont organisées beaucoup trop tôt dans l’année.

- Les élèves vont immanquablement être mis en échec.

- En conséquence, les écoles vont être "pointées du doigt" du fait des résultats faibles obtenus.

- Est-on obligé de remonter les résultats ?

ATTENTION :

Il s’agit d’une consigne rectorale.

En aucun cas il ne s’agit d’une consigne nationale et donc aucun texte ne régit cette consigne.

Les mails adressés par les IEN aux écoles et que vous nous avez communiqués ont été remontés au SE-Unsa national.

L’avis du SE-Unsa 95 :

La note envoyée par certains IEN aux écoles débutant par "Afin d’assurer à tous les élèves de grande section les meilleurs chances de réussite..." fait sourire.

Il est également demandé aux écoles d’informer les médecins scolaires des élèves pour lesquels les écarts de compétences sont préoccupants. Outre le fait que les Médecins scolaires, en sous effectifs, sont débordés, ces derniers risquent d’être submergés par un nombre de saisines important.

Chaque élève devra subir 5 passations sur 3 semaines (disent les textes). Dans la réalité, c’est en 15 jours, samedis, dimanches et mercredi inclus.

Il est prévu 19 exercices en individuel, 7 en petits groupes, 1 en collectif. Il est indiqué qu’une heure par jour suffira = 10 heures. Les enseignants du SE-Unsa, qui ont déjà participé aux évaluations, doutent très fortement de ce calcul.....

Au milieu des diverses activités avant les congés de Noël (spéctacle, marché de Noël....) cela va être assez compliqué, pour les enfants comme pour les adultes.

Le SE-Unsa 95, en audience auprès du DASEN, a indiqué que sans déduction d’heures sur le volume des 108h, il inviterait les collègues à ne pas faire passer ces évaluations (qui ne sont pas issues d’une directive ministérielle) ou au moins à ne pas faire remonter les résultats.