Le SE Unsa 95, comme l’ensemble de la communauté enseignante de notre département et d’ailleurs, est boulversé par le drame qui s’est déroulé en Seine Saint Denis la semaine passée.

Dans une lettre qu’elle adresse à ses collègues directeurs et professeurs des écoles, la directrice d’école qui a mis fin à ses jours explique son geste de désespoir. Chaque directrice et directeur, de la plus petite école en milieu rural aux grands établissements urbains, a pu se retrouver dans ce témoignage de désespoir.

Les conditions de travail des directeurs d’école sont mises en cause. Effectivement c’est un métier très mal reconnu qui s’est dégradé ces dernières années : missions administratives complexifiées (ONDE, Faits établissements, RGPD…), suspension des aides administratives, responsabilité de sécurité accrues (PPMS intrusion…), gestion des conflits, gestion de suivi des élèves à besoin particulier, réformes ministérielles (PDMQDC, CP et CE1 dédoublés…) et tout ceci sans formation, sans accompagnement.

Le dossier de la direction d’école est au point mort.

Le SE Unsa, depuis de nombreuses années, demande à ce que le chantier de la Direction d’école soit examiné.

Après le rapport de Cecile RILHAC sur la direction d’école dénonçant clairement les conditions d’exercice désastreuses du métier, les campagnes lancées dans ce cadre par les organisations syndicales, le SE-Unsa attend des réponses concrètes afin de garantir la santé morale et physique des personnels.

Il est absolument nécessaire que la "simplification des taches des direteurs" cesse enfin d’être une parole en l’air.

Le Ministère dit avoir confiance. Il a signifié sa volonté d’ouvrir le chantier de la Direction d’école.

Mais depuis avril, rien ! Le problème, c’est que ça ne se voit pas.....

Et pourtant.... Il en va de l’intérêt même des élèves.....

La "rentrée en musique" ou "les résultats des évaluations nationales" c’est bien plus médiatique......