La
commission mixte paritaire du 13 juin, chargée d’examiner le projet de
loi « Ecole de la confiance » n’a pas rĂ©introduit l’article sur les
EPLESF. Elle a aussi supprimé l’article plaçant les professeurs des
écoles sous l’autorité des directeurs qui participeraient à leur
Ă©valuation.
En confirmant la suppression des EPLESF, les parlementaires répondent
aux interpellations du SE-Unsa et de la communauté éducative. Le
ministre avait lui-même reconnu que le texte avait suscité des
malentendus et qu’il n’était pas souhaitable de passer en force : texte
mal préparé, sans concertation, niant dans son écriture communauté
éducative et directeurs d’école, objectifs jamais explicités… le SE-Unsa
n’a eu de cesse d’interpeler les parlementaires sur les flous voire les
incohérences du texte. Quant un rôle hiérarchique du directeur, il
s’agissait d’un ajout des sénateurs, malgré un avis défavorable du
ministre lui-même. Cet ajout a aussi été supprimé par la commission
mixte paritaire.
Et maintenant ?
Le projet d’article de loi sur les EPLESF est venu remettre en
lumière les questions de direction et de fonctionnement de l’école. Ces
questions ont d’ailleurs un lieu pour être abordées, c’est l’agenda
social sur les directeurs d’école, problématique intégrée à l’agenda
social suite la semaine de la direction d’école du SE-Unsa. Après une 1ère réunion préparatoire début avril, l’agenda social est à l’arrêt et reprendra sans doute en septembre.
Pour le SE-Unsa,
il y a urgence à apporter des réponses à la hauteur des attentes très
fortes. Pour le SE-Unsa, la direction et le fonctionnement de l’école
doivent être traités selon deux axes : améliorer immédiatement les
conditions d’exercices et avancer résolument vers la construction d’un
statut d’établissement du premier degré à expérimenter. Début avril, le SE-Unsa a remis l’ensemble de ses propositions pour la direction et le fonctionnement de l’école et attend des premiers engagements lors de la prochaine réunion.