CTSD REVISION CARTE SCOLAIRE

Les points divers

Ecole inclusive :

L’UNSA a rappelé dans sa déclaration liminaire les limites de l’inclusion et le manque de moyens face à une école de plus en plus inclusive, mettant ainsi dans la difficulté des enseignants non formés et non accompagnés, et des élèves qui ne demandent qu’à apprendre dans de bonnes conditions :

- gestion de plus en plus fréquentes de situations difficiles, d’enfants perturbateurs,

- des collègues qui ne bénéficient pas de la formation adéquate pour répondre au mieux aux situations des élèves à besoins particuliers,

- des inclusions en maternelle, et en particulier en PS sans accompagnement,

- des équipes épuisées, des enseignants qui « craquent »,

- impuissance des équipes de circonscriptions face à ces situations,

- refus de plus en plus fréquent des secours pour intervenir dans ce genre de situation,

- parfois souffrance des autres élèves qui subissent certaines situations,

- réactions de certaines familles qui, bien que favorables à l’inclusion, ne comprennent pas pourquoi leurs enfants sont en souffrance.

Le DASEN a déclaré être conscient de cette problématique. Solution de plus en plus envisagée (et mise en oeuvre) par le DASEN : la descolarisation partielle des élèves concernés.

Mise en place des PIAL :

Les pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL) sont une nouvelle forme d’organisation. Ils favorisent la coordination des ressources au plus près des élèves en situation de handicap (les aides humaines, pédagogiques, éducatives, et, à terme, thérapeutiques) pour une meilleure prise en compte de leurs besoins.

Pour répondre aux besoins de ce dispositif et afin de rendre les contrats d’AESH plus attractifs :

- Les contrats AESH correspondants sont de 3 ans

- Un plan de formation est mis en place

- Ces contrats sont au minimum de 66%.

Un groupe de travail ASH devrait être mis en place à la rentrée prochaine.

Direction d’école :

L’UNSA a de nouveau dénoncé la situation des Directeurs d’école qui, comme soeur Anne, "ne voient rien venir".

Idem pour les directeurs chargés d’écoles sur lesquelles un dispositif particulier a été mis en place : ULIS, UPEAA...

Le DASEN a précisé :

- que les décharges supplémentaires alouées actuellement aux écoles de + de 18 classes ne sont pas remises en cause, malgré les remarques du Ministère à ce sujet (cette décision ne s’applique qu’aux existants, c’est-à-dire aux écoles bénéficiant déjà de ce "coup de pouce").

- qu’il ne disposait pas d’informations supplémentaires quant à l’agenda social en cours : du temps et des moyens supplémentaires.

Effectifs en grande section :

Suite aux annonces du ministre (pas plus de 24 élèves en GS), sur le département du Val d’Oise, la situation pour la prochaine rentrée est la suivante :

- 132 écoles disposent de classes de GS à 24 élèves ou moins,

- 219 écoles ont des GS avec 24 à 28 élèves,

- 55 écoles ont des GS avec 28 à 30 élèves.

Pour les rentrées 2020 et 2021, le DASEN n’a aucune visibilité sur les moyens qui seront aloués dans ce cadre.