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Parallèlement
Ă la disparition de Jean WILLOT, le SE-Unsa 95 suivait les
dossiers de deux collègues du Val d’Oise injustement accusés par
des parents d’élèves, tout comme Jean Willot, pour des faits
qu’ils n’avaient pas commis.
Après de nombreuses démarches, un courrier avait été
adressé par le SE-Unsa 95 à Monsieur le Directeur des services académiques de
l’éducation nationale.
Le
SE-Unsa 95, très investi dans ce type de situations, est satisfait
de l’issue données à ces deux affaires la semaine dernière. Les
collègues viennent d’apprendre que la Justice avait classé les
plaintes « sans suite ».
Le 1er a pu réintégrer sa classe, accueilli comme il se doit par ses collègues, ses élèves et de très nombreux parents d’élèves de l’école. Il avait été mis à pied le 6 décembre dernier, puis réintégré à la DSDEN le 15 avril. Depuis, il attendait pour reprendre son métier d’enseignant !
Il va pouvoir partir à la retraite l’été prochain, blanchi par la justice.
Un
nouveau combat s’engage pour lui : obtenir de l’Education
nationale un courrier officiel de rĂ©habilitation, blanchiment Ă
l’attention des familles qui indique clairement que le classement
sans suite l’innocente.
La
2ème a ENFIN reçu un courrier de « classement sans
suite » dans l’affaire qui la hantait depuis qu’une famille
avait portĂ© plainte contre elle (janvier 2018) pour « violence
aggravĂ©e » sur un Ă©lève (comme Jean WILLOT). A la suite de
ce dépôt de plainte, la collègue avait été convoquée par le
commissariat local : audition Ă charge, confrontation,
empreintes ADN et digitales, photos, fichage… Comme un délinquant,
un repris de justice… Depuis, elle attendait. Et pourtant…
L’affaire avait été classée en date du 15 novembre !
OĂą est la bienveillance des institutions ?
Dans
ce 2ème cas, la collègue souhaite maintenant déposer
plainte pour dénonciation calomnieuse, demander l’effacement de
tout élément de fichage, et que les parents accusateurs soient mis
pénalement en face de leurs responsabilités.
Le
travail des CHSCT Education nationale (Commission Hygiène Sécurité
et Conditions de Travail) du Val d’Oise et ministériel, au sein
desquels siège l’UNSA Education, devraient permettre l’élaboration
d’une procédure d’accompagnement des collègues incriminés par
certaines familles, très minoritaires faut-il le préciser. La
délégation d’enquête du CHSCT 95 qui est en cours a pour objet
la mise en lumière de ce qui s’est effectivement passé entre le
dépôt de la plainte par une famille et la disparition tragique de
notre collègue Jean WILLOT. Le CHSCT est donc bien dans son rôle de
recherche des « causes » pour mettre en place les mesures
de prévention nécessaires pour que cela ne se reproduise plus
jamais !
Le SE-Unsa 95 veillera à ce que ce travail aboutisse à un cadre protecteur en faveur des collègues confrontés à des accusations infondées et ne reste pas sans suite.
De
mĂŞme, le SE-Unsa 95 poursuivra ses actions pour tous les dossiers de
même type qui lui seront confiés.
Il est inconcevable que des collègues puissent être mis en cause
« pour un oui ou pour un non » et trop souvent de façon
injustifiée. Ces événements sont très destructeurs pour celles et
ceux qui les subissent. Nous en avons malheureusement régulièrement
la preuve. Ils laissent des traces, quand bien mĂŞme la justice
blanchit ces collègues. Les familles accusatrices doivent être mis
pénalement face à leurs responsabilités et répondre devant la
justice de toutes dénonciations calomnieuses et diffamatoires.
Olivier FLIPO
Olivier FLIPO
Délégué SE-Unsa 95