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DEUX COLLEGUES BLANCHIS
Article publié le mardi 21 mai 2019.
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Parallèlement à la disparition de Jean WILLOT, le SE-Unsa 95 suivait les dossiers de deux collègues du Val d’Oise injustement accusés par des parents d’élèves, tout comme Jean Willot, pour des faits qu’ils n’avaient pas commis.


Après de nombreuses démarches, un courrier avait été adressé par le SE-Unsa 95 à Monsieur le Directeur des services académiques de l’éducation nationale.

Le SE-Unsa 95, très investi dans ce type de situations, est satisfait de l’issue donnĂ©es Ă  ces deux affaires la semaine dernière. Les collègues viennent d’apprendre que la Justice avait classĂ© les plaintes « sans suite ».


Le 1er a pu rĂ©intĂ©grer sa classe, accueilli comme il se doit par ses collègues, ses Ă©lèves et de très nombreux parents d’élèves de l’école. Il avait Ă©tĂ© mis Ă  pied le 6 dĂ©cembre dernier, puis rĂ©intĂ©grĂ© Ă  la DSDEN le 15 avril. Depuis, il attendait pour reprendre son mĂ©tier d’enseignant !

Il va pouvoir partir à la retraite l’été prochain, blanchi par la justice.

Un nouveau combat s’engage pour lui : obtenir de l’Education nationale un courrier officiel de rĂ©habilitation, blanchiment Ă  l’attention des familles qui indique clairement que le classement sans suite l’innocente.


La 2ème a ENFIN reçu un courrier de « classement sans suite » dans l’affaire qui la hantait depuis qu’une famille avait portĂ© plainte contre elle (janvier 2018) pour « violence aggravĂ©e » sur un Ă©lève (comme Jean WILLOT). A la suite de ce dĂ©pĂ´t de plainte, la collègue avait Ă©tĂ© convoquĂ©e par le commissariat local : audition Ă  charge, confrontation, empreintes ADN et digitales, photos, fichage… Comme un dĂ©linquant, un repris de justice… Depuis, elle attendait. Et pourtant… L’affaire avait Ă©tĂ© classĂ©e en date du 15 novembre !

OĂą est la bienveillance des institutions ?

Dans ce 2ème cas, la collègue souhaite maintenant déposer plainte pour dénonciation calomnieuse, demander l’effacement de tout élément de fichage, et que les parents accusateurs soient mis pénalement en face de leurs responsabilités.


Le travail des CHSCT Education nationale (Commission Hygiène SĂ©curitĂ© et Conditions de Travail) du Val d’Oise et ministĂ©riel, au sein desquels siège l’UNSA Education, devraient permettre l’élaboration d’une procĂ©dure d’accompagnement des collègues incriminĂ©s par certaines familles, très minoritaires faut-il le prĂ©ciser. La dĂ©lĂ©gation d’enquĂŞte du CHSCT 95 qui est en cours a pour objet la mise en lumière de ce qui s’est effectivement passĂ© entre le dĂ©pĂ´t de la plainte par une famille et la disparition tragique de notre collègue Jean WILLOT. Le CHSCT est donc bien dans son rĂ´le de recherche des « causes » pour mettre en place les mesures de prĂ©vention nĂ©cessaires pour que cela ne se reproduise plus jamais !


Le SE-Unsa 95 veillera à ce que ce travail aboutisse à un cadre protecteur en faveur des collègues confrontés à des accusations infondées et ne reste pas sans suite.

De même, le SE-Unsa 95 poursuivra ses actions pour tous les dossiers de même type qui lui seront confiés.


Il est inconcevable que des collègues puissent ĂŞtre mis en cause « pour un oui ou pour un non » et trop souvent de façon injustifiĂ©e. Ces Ă©vĂ©nements sont très destructeurs pour celles et ceux qui les subissent. Nous en avons malheureusement rĂ©gulièrement la preuve. Ils laissent des traces, quand bien mĂŞme la justice blanchit ces collègues. Les familles accusatrices doivent ĂŞtre mis pĂ©nalement face Ă  leurs responsabilitĂ©s et rĂ©pondre devant la justice de toutes dĂ©nonciations calomnieuses et diffamatoires.


Olivier FLIPO



Olivier FLIPO

Délégué SE-Unsa 95

 
 
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