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Positionnement du SE UNSA sur la situation actuelle : mobilitĂ©s, accès Ă  la hors-classe, Loi dite de la Confiance
Article publié le jeudi 11 avril 2019.
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 DĂ©claration liminaire CAPN 9 avril 2019
Le pari de la confiance auprès des enseignants est en passe d’être perdu par le ministre. Bien plus que des injonctions et au-delà des discours, les professionnels que sont les enseignants des écoles attendent une gestion qui prenne en compte leurs aspirations et leurs besoins. Mais ils voient la satisfaction de leurs attentes s’éloigner de plus en plus.
Sur le plan de la mobilitĂ© gĂ©ographique, les rĂ©sultats des mutations interdĂ©partementales sont Ă  un niveau toujours trop loin des espĂ©rances des enseignants. Ces rĂ©sultats ont encore montrĂ© une retenue voire une frilositĂ© certaine dans les calibrages d’entrĂ©e fixĂ©s par les Dasen. De trop nombreux collègues se retrouvent dans des situations urgentes, situations qui, le SE-Unsa l’espère, seront abordĂ©es Ă  l’issue de cette CAPN en groupe de travail. 
 
Sur le plan local de la mobilité, les difficultés de mise en place des nouveaux mouvements intra sont bien réelles, et ont été renforcées par les difficultés informatiques lors de la semaine d’ouverture. Retard dans le calendrier, logiciel informatique de gestion devant être réajusté, questionnements autour du fonctionnement des vœux larges, barèmes en évolution… Dans la phase de préparation, le SE-Unsa a constaté les décalages entre ce que permettaient les départements. Certaines notes de service départementales sont tout simplement contradictoires, sans savoir localement si, au final, le logiciel ministériel permettra d’utiliser ce qui a été acté localement, après un long travail avec les organisations syndicales…
Pour le SE-Unsa, la prĂ©paration difficile des opĂ©rations de mouvement cette annĂ©e ne garantit ni une meilleure satisfaction des aspirations des enseignants, ni une meilleure rĂ©ponse aux besoins du système. Le choix de la refonte des mouvements dĂ©partementaux prend le risque de s’éloigner de la GRH de proximitĂ© promue par ailleurs par le ministère.
Sur le plan des carrières, la note de service pour l’accès Ă  la hors-classe des professeurs des Ă©coles a Ă©tĂ© publiĂ©e. Le SE-Unsa acte positivement l’examen des critères de dĂ©partage en CAP : cela doit permettre de revenir sur celui de l’anciennetĂ© de grade imposĂ©e l’annĂ©e dernière, qui avait fortement pĂ©nalisĂ© les professeurs des Ă©coles anciens-instituteurs. Mais il est en dĂ©saccord avec la rĂ©affirmation du caractère pĂ©renne de l’apprĂ©ciation non-issue d’un rendez-vous de carrière, souvent vĂ©cue comme arbitraire et sans possibilitĂ© officielle de recours. CĂ´tĂ© temps partiel, la tendance observĂ©e les dernières annĂ©es se confirme, de trop nombreux enseignants doivent faire face Ă  des refus de temps partiel sur autorisation. On dresse le mĂŞme constat pour les demandes de disponibilitĂ© ou de dĂ©tachement venant rĂ©pondre Ă  leurs besoins : les refus se dĂ©veloppent, montrant qu’en matière de gestion prĂ©visionnelle et de politique de ressources humaines, des administrations locales ont des marges de progression.
A l’opposé de réponses à leurs attentes légitimes, les enseignants des écoles se voient promettre d’être exclus du processus de décision actant la création d’un établissement public local d’enseignement des savoirs fondamentaux. Le projet de loi dans sa rédaction actuelle ne prévoit en effet aucunement l’avis favorable des enseignants, pas plus que des communautés éducatives. Pire, les professionnels qu’ils sont, se voient menacés de sanction pour ne pas avoir rempli leurs obligations d’évaluations des acquis des élèves. Les enseignants procèdent tous à des évaluations régulières de leurs élèves et ce rappel à l’ordre a été très malvenu et très mal vécu.
La confiance ne se dĂ©crète pas, elle se construit. Aujourd’hui, les enseignants des Ă©coles attendent que leurs aspirations et leurs besoins soient traitĂ©s. En guise de rĂ©ponse, ils reçoivent injonctions, refus, menaces de sanction et assurance que leur avis n’est pas pris en compte. Le SE-Unsa rappelle son attachement Ă  voir reconnue la professionnalitĂ© des enseignants des Ă©coles et Ă  voir enfin leurs aspirations entendues. Le logiciel de la confiance, bien que non-informatique lui, est aujourd’hui Ă  l’arrĂŞt. 

 
 
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