Article publié le jeudi 3 janvier 2019.
Le
prĂ©sident de la RĂ©publique a annoncĂ© une sĂ©rie de mesure visant Ă
améliorer rapidement le pouvoir d’achat des français, en particulier de
ceux aux revenus les plus faibles.
Après avoir échangé directement avec le ministre sur la situation
des AESH, le SE-Unsa Ă©crit Ă Jean-Michel Blanquer pour demander le
versement d’une prime exceptionnelle pour les AESH.
Dans l’Éducation nationale, environ 80 000 agents exercent au
quotidien une mission de service public avec un salaire qui, pour la
majorité d’entre eux, ne dépasse pas les 700 euros.
Ces agents, pour la majorité des femmes, sont les premières et
premiers touchés par les mesures qui ont impacté la fonction publique au
cours de ces derniers mois : gel du point d’indice, carence,
suppression de l’indemnité compensatoire de la CSG.
Les AESH sont également les grands oubliés de l’indemnité d’exercice
en éducation prioritaire, et le statut ne permet pas d’effectuer des
heures supplémentaires, partant de bénéficier de leur défiscalisation
annoncée.
Le Ministre, de conserve avec son homologue Sophie Cluzel, annoncent
depuis leur arrivée une volonté de mieux reconnaître les personnels qui
œuvrent à l’inclusion des élèves en situation de handicap.
Ces agents, qui subissent de plein fouet la diminution de leur
pouvoir d’achat méritent une reconnaissance immédiate avant l’arrivée
d’autres mesures que nous espérons pérennes.
Une partie de
notre système éducatif fonctionne grâce à des personnels
ultra-précaires, grâce à des femmes et des hommes dont le salaire est
inférieur au seuil de pauvreté. Cela n’est pas digne de notre ministère.
C’est pourquoi Le SE-Unsa, demande au ministère, premier employeur de
l’Etat, le versement d’une prime exceptionnelle pour les AESH.