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Militantes et militants UNSA marchons contre les violences sexistes et sexuelles.
Article publié le jeudi 22 novembre 2018.
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Au travail, dans le secteur privé ou dans la fonction publique, les femmes ne sont pas épargnées par le sexisme et les violences sexuelles. 80% des femmes déclarent y avoir déjà subi des propos sexistes*, 32% du harcèlement sexuel ou une agression sexuelle*. Plusieurs milliers de femmes sont violées chaque année sur leur lieu de travail*.


Qu’elles soient le fait d’employeurs, de supérieurs hiérarchiques, de collègues ou d’usagers, ces violences ont des conséquences sur l’état de santé des victimes, elles impactent leur entourage, elles ont des répercussions sur leurs conditions de travail et le déroulement de leur carrière

Cette rĂ©alitĂ©, inadmissible, n’est pas une fatalitĂ© : des solutions existent qui nĂ©cessitent une rĂ©elle volontĂ© politique et des moyens au-delĂ  des dĂ©clarations d’intention,

Les violences contre les femmes au travail font encore grandement partie de nos angles morts. Ce qui se passe dans les entreprises ou les administrations ne relève pas seulement d’un rapport individuel entre des collègues ou entre l’encadrement et les salarié.e.s.

L’employeur du secteur privĂ© ou de la Fonction publique a une obligation inscrite dans la loi de prendre “les mesures nĂ©cessaires pour assurer la sĂ©curitĂ© et protĂ©ger la santĂ© physique et mentale des travailleurs”. Les victimes qui dĂ©noncent les violences subies doivent ĂŞtre protĂ©gĂ©es dans leur carrière et leur emploi. Elles doivent pouvoir bĂ©nĂ©ficier d’amĂ©nagements d’horaires et de poste, de congĂ©s, de mobilitĂ© fonctionnelle ou gĂ©ographique Ă  leur demande, de soins. Il doit ĂŞtre mis en place des sanctions envers les employeurs qui licencient des victimes ou les tĂ©moins de harcèlement, de violences et de discriminations. Nous avons besoin que les instances reprĂ©sentatives du personnel disposent des moyens suffisants pour exercer leurs missions et prĂ©rogatives contre les violences sexistes et sexuelles.

Dans la Fonction publique, les ministères, les collectivités, les établissements de santé sont loin d’être exemplaires en matière de prévention des violences, de protection des victimes et de sanctions des agresseurs. Nous exigeons la déclinaison et la mise en œuvre effective au plus près des lieux de travail de mesures contraignantes pour la prévention et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles
C’est pourquoi, nous, syndicalistes, nous marcherons avec #NousToutes, partout en France, le 24 novembre prochain.

Nous, syndicalistes sommes engagĂ©.es pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles sur nos lieux de travail et dans nos organisations. Parce que des collègues nous alertent sur certains comportements dĂ©lictueux. Parce que des femmes victimes viennent nous solliciter pour trouver des solutions. Parce qu’elles se retrouvent face Ă  des employeurs ou des directions qui refusent bien souvent de traiter les violences, de prendre des mesures de prĂ©ventions, de mener une enquĂŞte, de sanctionner l’agresseur et d’accompagner les Ă©quipes, prĂ©fĂ©rant changer la victime de poste pour surtout, “ne pas faire de vagues”.

Le 24 novembre prochain, avec #NousToutes, nous marcherons, partout en France, pour dire stop aux violences sexistes et sexuelles que subissent les femmes au travail. Nous marcherons pour exiger des règles strictes, dans les entreprises pour protéger les femmes de ces violences et la mise en place de moyens de prévention et de contrôle. Nous marcherons pour exiger la création d’une obligation de négocier sur les violences sexistes et sexuelles dans tous les lieux de travail. Nous marcherons pour exiger de l’Etat employeur une exemplarité dans la fonction publique. Nous marcherons pour qu’en 2019 l’Organisation Internationale du Travail (OIT) adopte une nouvelle convention contre les violences et le harcèlement au travail.

Nous marcherons parce qu’aucune femme ne doit être victime de violences sexistes et sexuelles. Ni au travail, ni ailleurs.

Retrouvez la carte des marches du 24 novembre

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