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Gestion de la fusion des corps des PSY EN
Le SE-Unsa 95 est intervenu auprès du DASEN suite au transfert de la gestion de ces collègues au rectorat de Versailles.
De nombreuses difficultés, voire dysfonctionnements, pénalisent les collègues psychologues qui attendaient beaucoup de cette fusion.
L’ensemble des textes encadrant les primes en éducation prioritaire ne sont pas encore mis à jour pour les psychologues de l’éducation nationale. Ce nouveau corps et les corps préexistants doivent être traités équitablement.
Ainsi le mode d’affectation des psychologues EDA ne se faisant plus sur des écoles mais sur des circonscriptions, ils ne perçoivent plus la prime REP+ mais une prime réseau prioritaire versée lorsqu’on n’est plus affecté sur un établissement mais dont le montant est inférieur de 578€.
Le SE-Unsa ne saurait laisser perdurer cette inégalité de traitement entre des corps travaillant avec les mêmes publics. Il y a urgence à faire évoluer les textes en intégrant ces personnels dans ceux-ci.
Le DASEN a bien pris note de ce problème sur lequel une démarche nationale est en cours auprès du ministère.
Les temps partiels des psychologues EDA ne sont, la plupart du temps, pas complétés alors que leur secteur et leur charge de travail restent inchangés.
Il leur est impossible dans ces conditions de mener à bien leurs missions et de répondre de façon satisfaisante aux demandes du terrain faute de temps. Cela est donc préjudiciable tant pour leur public que pour leurs collègues et pour eux-mêmes.
Les psychologues ont les mêmes droits que leurs collègues enseignants ou leurs collègues du second degré et doivent pouvoir, comme eux, bénéficier de compléments de service.
Le DASEN entend ce problème mais en renvoie le traitement vers le rectorat qui gère dorénavant les Psy EN. Le département peut intervenir pour le recrutement de contractuels sur les postes restés vacants, en lien avec le rectorat.
De plus en plus de mairies rechignent à financer les tests utilisés par les psychologues dans l’exercice de leurs missions au prétexte que cela coûte trop cher (En moyenne 1600€ WISC V, WPPSI IV…). Or, d’une part, ce matériel actualisé est indispensable à la pratique de leurs missions (Bilans pour la MDPH notamment) et, d’autre part, il s’agit d’un investissement pour une dizaine d’années (temps nécessaire à la sortie d’un nouveau test).
Chaque fois que le psychologue ne peut pas exercer sa mission (absence de complément de service, absence de matériel valide…) c’est une part de service public qui est abandonnée.
Le DASEN a connaissance de cette difficulté. Certains IEN ont écrit aux maires pour l’évoquer avec eux. Il rappelle cependant les limites de leurs interventions dans la mesure où il ne peut pas les obliger à financer.
Création de postes de psychologues :
Le SE-Unsa regrette le manque de lisibilité actuelle sur l’implantation des postes et en conséquence, sur la prise en compte des besoins de nouveaux postes.
Le DASEN confirme qu’Il n’y a pas eu de création de postes de Psy EN, cette année, bien que la démographie du département du 95 progresse de façon importante et qu’il y a effectivement besoin de postes supplémentaires.